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Il serre un peu plus mon bras, qui commence à être écrasé sous sa prise. Il est en pleine forme, comparé à moi qui ai encore à bout de souffle. Je ne peux plus vraiment y faire grand-chose.
— Si tu imagines à un seul instant que tu peux partir d'ici Aurélie : c'est peine perdue.
Je contracte ma mâchoire. Mais comment s'en empêcher ? C'était l'instinct de survie qui m'a dicté de prendre ses jambes à mon cou. C'est ce que j'ai fait ; il ne peut pas me le reprocher.
— Tu devrais arrêter de faire ta forte tête, recommande le meneur.
— Sinon quoi ? soutiens-je.
— Tu veux vraiment savoir mon sucre d'orge ?
On m'assoit brusquement et on attache mes mains dans le dos. Je le regarde faire puis dérive mes yeux à Liam. Il commence à toucher les pointes de mes cheveux tout abîmés et sales, peut-être même gras.
— Tes cheveux sont un peu trop longs à mon goût.
Silence. Il caresse mes pointes d'une façon délicate.
— C'est sérieux ?
— Pourquoi ne les coupes-tu pas ?
L'idée de me couper les cheveux ne me dérange pas vraiment. Avoir les cheveux courts n'est pas une chose dont j'ai peur, mais le « ils sont trop longs à mon goût » me fait vraiment rire venant de sa part. Il reprend :
— Pourquoi toujours chercher à t'enfuir Aurélie ?
— Hum. Laisse-moi te répondre clairement pour que toi et ton minuscule cerveau puissent comprendre, songé-je en m'armant de courage. Tu m'as enfermée pauvre con, énoncé-je d'un ton clair et résolu afin que lui et son acolyte entendent parfaitement.
Une bouffée de colère tumultueuse flamboie ses yeux. Il reprend son sérieux et ne sille pas (Dieu ! Je suis encore vivante).
— Oui une fille m'a déjà sorti cette phrase il y a longtemps, je te laisse deviner où elle a atterri.
— Hum... Dans le fond d'une cave ?
Il sourit mais ne rigole pas. Ce n'était pas drôle ?
— Laisse-nous Austin, on a des trucs à se dire elle et moi.
Je ne sais pas lequel des deux me fait le plus pitié. L'autre nous laisse. Il ferme la porte derrière lui et je commence à bouger mes poignets entre les cordes serrées. Il saisit une chaise au fond de la pièce et s'assoit en face de moi.
— Pourquoi cherches-tu à chaque fois de compliquer les choses... Hein ? Questionne-t-il en passant sa main dans les cheveux.
— Dit-il, marmonné-je. Vouloir échapper à la mort n'est pas un crime, comparé à la séquestration.
Il rigole. Si je suis encore en vie à la fin de la journée, je remercierais Dieu en allant prier à l'église lorsque je serai sorti de ce trou à rat.
— Ce n'est pas réellement de la séquestration. Je t'isole.
— Rigoureusement alors, ajouté-je.
— Mais je t'isole, surenchérit-il.
— C'est de l'humour que j'entends ? le provoqué-je.
— Non, une réalité.
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PURSUED [terminée]
Teen Fiction"Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas" Difficilement, fatiguée, j'ouvre mes yeux. Il n'a pas bougé de place. Je suis trop faible et trop désarmée pour faire ou dire quoi que ce soit. Je suis à moitié nue, seuls mes sous-vête...