Chapitre 7. ⚠ ✔️

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Il serre un peu plus mon bras, qui commence à être écrasé sous sa prise. Il est en pleine forme, comparé à moi qui ai encore à bout de souffle. Je ne peux plus vraiment y faire grand-chose.

— Si tu imagines à un seul instant que tu peux partir d'ici Aurélie : c'est peine perdue.

Je contracte ma mâchoire. Mais comment s'en empêcher ? C'était l'instinct de survie qui m'a dicté de prendre ses jambes à mon cou. C'est ce que j'ai fait ; il ne peut pas me le reprocher.

— Tu devrais arrêter de faire ta forte tête, recommande le meneur.

— Sinon quoi ? soutiens-je.

— Tu veux vraiment savoir mon sucre d'orge ?

On m'assoit brusquement et on attache mes mains dans le dos. Je le regarde faire puis dérive mes yeux à Liam. Il commence à toucher les pointes de mes cheveux tout abîmés et sales, peut-être même gras.

— Tes cheveux sont un peu trop longs à mon goût.

Silence. Il caresse mes pointes d'une façon délicate.

— C'est sérieux ?

— Pourquoi ne les coupes-tu pas ?

L'idée de me couper les cheveux ne me dérange pas vraiment. Avoir les cheveux courts n'est pas une chose dont j'ai peur, mais le « ils sont trop longs à mon goût » me fait vraiment rire venant de sa part. Il reprend :

— Pourquoi toujours chercher à t'enfuir Aurélie ?

— Hum. Laisse-moi te répondre clairement pour que toi et ton minuscule cerveau puissent comprendre, songé-je en m'armant de courage. Tu m'as enfermée pauvre con, énoncé-je d'un ton clair et résolu afin que lui et son acolyte entendent parfaitement.

Une bouffée de colère tumultueuse flamboie ses yeux. Il reprend son sérieux et ne sille pas (Dieu ! Je suis encore vivante).

— Oui une fille m'a déjà sorti cette phrase il y a longtemps, je te laisse deviner où elle a atterri.

— Hum... Dans le fond d'une cave ?

Il sourit mais ne rigole pas. Ce n'était pas drôle ?

— Laisse-nous Austin, on a des trucs à se dire elle et moi.

Je ne sais pas lequel des deux me fait le plus pitié. L'autre nous laisse. Il ferme la porte derrière lui et je commence à bouger mes poignets entre les cordes serrées. Il saisit une chaise au fond de la pièce et s'assoit en face de moi.

— Pourquoi cherches-tu à chaque fois de compliquer les choses... Hein ? Questionne-t-il en passant sa main dans les cheveux.

— Dit-il, marmonné-je. Vouloir échapper à la mort n'est pas un crime, comparé à la séquestration.

Il rigole. Si je suis encore en vie à la fin de la journée, je remercierais Dieu en allant prier à l'église lorsque je serai sorti de ce trou à rat.

— Ce n'est pas réellement de la séquestration. Je t'isole.

— Rigoureusement alors, ajouté-je.

— Mais je t'isole, surenchérit-il.

— C'est de l'humour que j'entends ? le provoqué-je.

— Non, une réalité.

PURSUED [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant