Riverdale a toujours été une petite ville calme, là où les familles fondatrices fondèrent leurs descendances en même temps que cette endroit au charme inexplicable.
Mais les ténèbres apparurent brusquement en même temps que la fin d'un jeune homme...
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Jughead caressa la peau nue de l'épaule de Vic. Cette dernière avait sa tête posée sur le torse du garçon se levant à un rythme lent et régulier.
Aucun des deux ne regrettait ce qui venait de se passer, tous ces baisers, ces caresses et ces mots doux. Et si c'était à refaire, ils n'hésiteraient pas une seconde.
-Je peux t'avouer quelque chose ?
Vic releva la tête vers Jughead en fronçant les sourcils. Leurs yeux se croisèrent.
-Avant le bal, mon père m'a demandé si je voulais déménager avec lui à Teledo, dans l'Ohio.
Vic ne put retenir un hoquet de surprise sortant de sa bouche. Elle n'était pas du tout au courant de ce projet qu'entreprenait FP. Ce dernier ne lui avait rien dit et Vic le prit mal. Elle qui pensait qu'ils étaient proches et qu'ils se disaient tout. Il faut croire que FP était prêt à quitter les serpents sans rendre de compte à personne.
-Qu'est ce que tu lui as répondu ? demanda-t-elle finalement.
-Que je ne savais pas, je ne sais pas ce que je veux.
Vic se releva légèrement, tirant néanmoins la couverture avec elle. Elle se rapprocha du torse de Jughead, procurant un frisson au garçon.
-Pourquoi est ce que tu hésites ?
Jughead fronça les sourcils.
-Ta soeur et ta mère sont là bas. Tu leurs manques et elles te manquent aussi. Tu devrais y aller.
Jughead posa ses doigts sur le visage de la belle brune et les laissa glisser lentement vers sa mâchoire.
-Mais toi, tu es là. Je ne veux pas te laisser seule.
Vic posa sa main sur celle de Jughead toujours sur son visage.
-Tu dois d'abord penser à toi, pas à moi. murmura la brune.
Et sans le savoir, Vic venait de tomber amoureuse du brun en face d'elle, en acceptant qu'il soit heureux même si c'était loin d'elle.
-Peut être que je peux t'emporter dans ma valise.
Vic se mit à rire. Son rire était le médicament de Jughead. S'il fallait définir la joie de vivre, le bonheur d'exister, ce serait sûrement cet éclat de rire, une apothéose, sa récompense bénie, un baume descendu du ciel.
-Tu pourrais essayer.
Elle s'approcha de lui et l'embrassa passionnément alors que Jughead la retourna pour s'allonger sur elle. Ses beaux yeux bruns fixant celle de la brune. Finalement, Jughead se décala légèrement pour laisser sa bien-aimée respirer alors que celle-ci s'allongea près de lui et posa sa tête sur son torse avant de fermer lentement les yeux.
