Riverdale a toujours été une petite ville calme, là où les familles fondatrices fondèrent leurs descendances en même temps que cette endroit au charme inexplicable.
Mais les ténèbres apparurent brusquement en même temps que la fin d'un jeune homme...
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Vic se leva d'une humeur de chien. Elle était rentrée très tard dans la nuit voir très tôt le matin. Elle descendit les escaliers après avoir enfilé un pull et arriva à la porte d'entrée. Elle l'ouvrit et ramassa le journal au sol.
Ses mains se mirent à trembler lorsqu'elle vit le gros titre. « JUSTICE FOR JASON. » accompagné d'une photo de FP derrière les barreaux.
Vic se mit à hurler alors qu'elle balança le journal à travers l'allée qui lui servait de jardin. Son père descendit les escaliers en trombe et découvrit sa fille au sol, en train de sangloter. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras.
-Tout va s'arranger, ma puce. Je te le promet. murmura-t-il en caressant ses cheveux.
-Je suis obligé d'aller au lycée ? sanglota la brune.
-Tu dois être là pour Jughead.
Vic souffla avant de se lever. Elle essuya ses larmes avec la manche de son pull et se redirigea vers l'étage.
***
La matinée était passée à une lenteur folle et Vic n'avait même pas faim. Son assiette rempli de purée la regarda impatiemment.
-Dans le rapport d'enquête, ils disent que FP aurait agit seul.
Betty était en train de lire le journal, et Vic aurait bien voulu changer de table mais elle n'en avait pas l'énergie. Elle pourrait tomber à n'importe quel moment. Archie, Véronica et Kevin soufflèrent aux cotés de la blonde.
-C'est surréaliste, cette histoire. Comment va Jughead ? demanda Kevin.
-Il vient pas en cours, aujourd'hui. Il est en train de se faire interroger par ton père. cracha Vic.
-Faut bien que mon père fasse son travail.
-Il perd son temps. déclara Betty. FP n'a pas tué Jason.
-Betty, il vient d'avouer. lui rappela le fils Keller.
-Il l'a peut être fait sous la contrainte, ou alors il protège quelqu'un, peut être un autre serpent.
Vic sentit soudainement des regards sur elle. Elle releva la tête vers les quatre paires d'yeux l'observant.
-Quoi ?
-Tu es un serpent, tu dois bien savoir quelque chose.
-Rien qui pourrait vous aider.
-Alors ça veut dire que tu sais quand même quelque chose.
-Oui mais comme je vous l'ai dit, ça vous servirez à rien. Alors foutez-moi la paix.
