CHAPITRE 24

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Je dresse le petit-déjeuner pour ma famille. Des toasts, des pancakes, du jus de fruit frais et du café, recouvrent la table

— Hum, ça sent bon Vicky !

— Merci papa, je voulais te préparer un petit déj' avant ton départ pour me faire pardonner de ne pas être restée avec toi ce weekend.

— Oh ce n'est pas grave, amuse-toi ma fille, la vie est courte. Au fait, ta mère m'a vaguement parlé d'un garçon. Tony, je crois ?

Mon visage s'empourpre, pas sûre de vouloir de cette conversation avec mon père.

— Sony, papa.

— Ah oui, Sony. Et c'est du sérieux vous deux ?

— Oui, je l'aime beaucoup et c'est réciproque.

— Alors, je pense que je devrais faire la connaissance de ce jeune homme.

— Non ! Heu... je veux dire oui, heu... comme tu veux. Bien sûr, je veux dire, bien sûr.

Voilà une étape au quelle je ne suis mentalement pas préparée. Comme la plupart des pères protecteurs, je sens le mien très froid, autoritaire et très critique quant à l'approche de cette rencontre. Sony n'aura certainement pas le même accueil chaleureux qu'il a déjà eu avec ma mère.

Vers 10H00, la sonnerie de mon téléphone retentit affichant la photo de Sony qui tire la langue. Je suppose qu'il l'a mise sur mon portable quand il l'avait en sa possession. Amusée par cette attention charmante, je rigole en décrochant l'appareil.

— Allo !

— MA PUCE, JE L'AI EU, J'AI REUSSI, JE SUIS PRIS, s'écrit-il plus heureux que jamais. Viens au garage, souligne-t-il avant de raccrocher.

Excitée par la nouvelle, je saute sous la douche avant d'enfiler une robe et de dévaler les escaliers quatre à quatre.

— Hé, où tu vas ? On n'a pas fini le ménage ! s'indigne Jane qui me barre la route son balai à la main.

— Je reviens vite, expliqué-je en s'esquivant de côté.

— Je te préviens, je ne me tape pas le sol à ta place !

— Vas-y ma chérie, je m'en occupe, dit ma mère amusée par nos chamailleries.

— Merci maman.

Un rapide coup d'œil à ma sœur en lui tirant la langue, et je cours vers le garage le cœur battant. À peine un pied dans l'entrepôt, que je saute dans les bras de Sony, qui me réceptionne en vol.

— Félicitations, j'étais sûre que tu y arriverais.

— C'est grâce à toi.

Je passe mes jambes autour de ses hanches en l'embrassant avec ferveur. Mon chevalier se dirige à grand pas vers le bureau, en refermant la porte derrière nous. Sans préambule, il plaque mon dos contre le mur, puis il parcourt mon corps de ses mains, bien décidé à me remercier comme il se doit.

Le haut de ma robe m'est enlevé de ses doigts habiles, pour que ma poitrine lui soit offert à portée de bouche. Ses bras musclés me soutiennent pendant que ses lèvres et sa langue s'unissent pour tourmenter mes tétons. Sa gratitude me va droit au cœur et pas seulement là d'ailleurs !

Sony est dans un tel état d'excitation, que j'ai du mal à le suivre dans sa frénésie, alors je me laisse dévorer par ce félin laissant libre cours à son instinct animal.

Après quelques minutes de tumulte bestial, il me laisse quelques secondes de répit, le temps d'enfiler un préservatif. Adossée au mur, piégée contre son torse athlétique, je tente de reprendre le fil de ma respiration. Mais mon prédateur va plus vite que son ombre, et en un rien de temps, je me retrouve remplie par son membre puissant.

SantanaDove le storie prendono vita. Scoprilo ora