Évidence - NEKFEU

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La veille, je m'étais réveillée en fin d'après-midi pour manger et j'étais directement repartis me coucher ensuite. En me réveillant le lendemain, je retrouvais le grec allongé sur son canapé devant la télé, pianotant sur son téléphone. Lorsque j'arrivais dans le salon, il posait son téléphone sur la table et me faisait me coucher sur lui.

-T'as bien dormis? il demandait en passant sa main dans mes cheveux

-De fou, et toi?

-T'as pris toooute la place dans le lit c'était une galère

-Et tu veux vivre avec moi? pouffais-je

-T'as même pas répondu à ça hier, j'attend donc une réponse

Le bout de ses doigts traçaient doucement ma mâchoire et tout le contour de mon visage. Je ne savais pas quoi lui répondre. La veille, j'avais esquivé en disant être trop fatiguée pour y réfléchir, et moi qui pensait qu'il proposait ça sous la fatigue, je me trompais. Il était visiblement sérieux et ça me surprenait un peu. Je n'aurais jamais pensé que Ken se projetais assez pour me proposer d'emménager avec lui, surtout pas aussi rapidement. Mais le connaissant, il y avait sûrement réfléchis depuis un moment, alors que moi, je ne m'étais jamais posé la question.
J'habitais avec Adèle depuis plus de cinq ans maintenant et je ne m'imaginais pas la quitter de ci-tôt. D'autant plus que Ken allait quitter Paris pendant un long moment pour la tournée, et probablement aussi pour ses projets futurs.

-Tu trouves pas que ça fait un peu tôt? je demandais

-Je trouve pas. Toi tu trouves?

Je me redressais pour le regarder. Son visage était crispé et ses lèvres pincées. Ses doigts avaient arrêter de caresser ma peau et j'avais peur de l'avoir contrarié.

-Je sais pas trop, c'est pour ça que je te demande

-Si tu trouves que c'est trop tôt, ou que t'as pas envie, tu peux me le dire Ali disait-il et je sentais qu'il voulait me rassurer

-Peut-être que c'est trop tôt. Mais ce qui me dérange le plus c'est que tu vas partir un moment pour la tournée et si d'ici la j'habite ici, je serais toute seule expliquais-je

-Donc? il demandait, cherchant le fin mot de l'histoire

-Donc quand le Feu tour sera finis, j'y réfléchirai concluais-je en attendant, on continue de jongler entre nos deux apparts et Adèle et Doum's se débrouilleront

Il attrapait mon menton et m'attirais vers lui pour m'embrasser doucement. Sa langue dansait rapidement avec la mienne et je remontais mon petit corps sur le sien jusqu'à ce que je me retrouve à califourchon sur lui, les jambes de chaque côtés de sa taille. Ses mains remontaient le longs de mes cuisses dénudées, puis remontais mon simple tshirt jusqu'a mes hanches pour le faire passer par dessus de ma tête. Il se redressait pour plonger sa tête dans mon cou, descendant ses doux mais brûlants baisers jusqu'à la clavicule, puis mes seins nus.