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décembre 2017Après 8h45 de route, j'arrivais enfin au CHU de Nice

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décembre 2017
Après 8h45 de route, j'arrivais enfin au CHU de Nice. J'avais pris la route à 5h30 du matin puisque je n'arrivais plus à dormir depuis un moment déjà, et même si j'étais partie dans la nuit, j'étais contente d'être arrivé aussi tôt dans l'après-midi. Il n'était même pas encore 14h mais pourtant, les épais nuages gris recouvrant le ciel entier et la neige tombant abondamment m'empêchaient de voire clair.

J'avais prévenu les parents de Ken que j'étais arrivée en ville, et ils m'avaient envoyés le numéro de la chambre, m'expliquant qu'ils allaient nous laisser un peu de temps tout les deux avant de venir nous voire. Bizarrement, j'étais stressée de débarquer comme ça. Il avait répondu à mon message, faussement contrarié que je fasse quelque chose aujourd'hui au lieu de venir le voire alors qu'en faite, c'était précisément ce que je faisais. Décidant de me dégourdir les jambes, je prenais les escaliers pour monter jusqu'au troisième étage, et trouvais assez rapidement sa chambre. Je frappais doucement la porte, et entrais timidement.

Mon grec était allongé sur le lit, l'air visiblement contrarié devant une émission de télé pour les troisième âge. Il portait quelques blessures au visage, une attelle au bras droit et pour le moment c'est tout ce que je voyais. Ses cheveux partaient dans tous les sens et du seuil de la porte je devinais qu'ils étaient fortement emmêlés. La tête qu'il faisait en me voyant entrer prouvait que ses parents avaient gardé le secret de ma venue, et j'étais assez contente de l'effet de surprise.

-Alicia, lâchait-il dans un souffle en envoyant sa mini couverture valser

-Restes allonger le grand blessé, souriais-je en retirant ma veste pleine de neige et posant mon sac sur une chaise

-J'en peut plus d'être allongé la, j'ai l'cul talé comme une pomme c'est insupportable

Il s'avançait vers moi en roulait son dernier bras non plâtré autour de ma taille, alors que j'entourais les miens doucement autour de son cou.

-T'es venu en voiture? il demandait

-Ouais, j'suis partie tôt ce matin

-C'était donc ça, ton truc important à faire, souriait-il

-Ta mère m'a raconté que tu répétais mon prénom comme un enfant, j'étais presque obligé de faire le déplacement, souriais-je à mon tour

-Ça me fait plaisir que tu sois là, disait-il en attrapant ma main

-Explique moi comment t'as réussi à avoir un accident, demandais-je

-J'conduisais normal, et j'arrivais à un stop sauf que je l'ai pas vu parce que je répondais à un message de Doumam's, une voiture est arrivé de la droite et bim

-J't'ai déjà dis cent fois de pas utiliser ton téléphone au volant! l'engueulais-je

-Je sais! Mais c'était important

Évidence - NEKFEUWhere stories live. Discover now