LOVERS |h.s|

39.

« Est-ce que tu peux m'emmener aux toilettes? » Je demande à Harry. J'adore cette fête : la musique,la nourriture et l'alcool. Et même si Harry pense que je devrais me calmer sur la bière, je fais comme-ci je n'entendais pas grand chose. « Je suis sérieuse, j'ai envie de faire pipi pas de te faire une pipe. »

« Est-ce que tu te rends compte du nombre de conneries que tu as dit depuis le début de cette soirée? » Il pouffe et m'emmène vers les toilettes.

« Je suis pas forte en calcul. » Je hausse des épaules. Ah oui, je pense faire un tuto de comment pouvoir marcher et garder un équilibre relativement correct avec des talons après avoir bu une certaine quantité d'alcool. Mes bottes sont canons, wow. Merci à moi-même de me les avoir achetés.

Lorsque je sors des toilettes, Harry m'attend appuyé contre le mur et Lola lui parle. Est-ce que je peux lui jeter quelque chose à la figure?

« Est-ce que tu comptes encore l'embrasser dans mon dos? » Je lance, m'interposant très clairement entre eux. Mais vous savez ce que je dis souvent? Je m'en fiche. « Mais je ne t'en veux pas de l'avoir embrassé, » Je lui souris. « je veux dire : regarde-moi comment il est beau, sexy, adorable et la taille de sa queue? Qui ne voudrait pas de lui? »

« Pourquoi tu m'as frappé alors? » Elle demande bêtement.

« Ah, parce que tu es une salope et c'est tout ce que tu mérites. » J'explique. « C'est mon copain et la seule chose que tes lèvres devraient toucher est le sol. »

« Ok Kay', je crois que tu lui as suffisamment parlé pour ce soir et pour le reste de ta vie. » Harry déclare en me tirant vers lui.

« C'était un non-plaisir de te voir! » Je lui souris une dernière fois avant que Harry ne m'entraîne ailleurs.

Ce qui est moins drôle est le réveil le lendemain. Je ne vous fais pas de dessin, vous savez ce qui m'attend : la gueule de bois. Et là, elle est gigantesque qu'on pourrait la renommer gueule d'arbre. À noter que mon humour ne me quittera jamais, qu'importe la situation.

Et le seul truc que j'espère c'est pouvoir dormir tout le week-end et peut-être toute la semaine.

Dès que j'ouvre les yeux, je sais que cette journée va être affreusement longue.

« Salut, chaton. » Harry me sourit, et je suis prête à parier qu'il me regardait dormir. « Tu sais que tu baves? »

« Harry, la ferme. » Je grogne, me tournant pour essayer de dormir encore un peu une heure ou deux, ou deux jours.

« Je suis de bonne humeur, Kayla. » Il demande et me grimpe dessus. Harry passion s'étaler sur Kayla, le retour.

« Pas moi. » Je baille. « Laisse moi dormir. »

« Il est 14 heures, Kay'. » Il m'informe. « Et j'ai une putain de belle surprise pour toi, donc tu vas lever ton joli petit derrière de mes draps pour aller te préparer. »

« Ta surprise peut pas attendre jusqu'à genre lundi? » J'essaie de me retourner mais impossible avec ce vieux cul étaler sur mon petit corps.

« Non, elle ne peut pas. » Il lève les yeux au ciel. « Lève-toi, maintenant. »

« Continue et je te pète dessus. » Je le menace.

« Tu m'as vomi dessus hier soir alors que tu voulais, je cite : 'me faire visiter le septième ciel'. » Il grimace. « Et ton haleine n'est pas vraiment au top de sa forme, donc je ne suis plus à ça de près. »

Après 15 minutes affreuses où Harry me force à sortir du lit, j'atteins enfin la cuisine où je retrouve un Louis encore plus pitoyable que moi. Dans le fond, c'est assez rassurant.

« Bon, ok peut-être que mon comportement n'était pas le meilleur hier soir mais je suis sûre que le tien devait être cent fois pire. » Je pouffe.

« Kay'. » Louis grogne. « J'ai fait une bêtise. »

« On fait tous des bêtises. » Je hoche la tête avant de prendre une aspirine. Mais il me fixe de manière bizarre : « Quoi? Tu as tué quelqu'un? »

« Enfin je m'en souviens plus trop et je sais pas quoi faire de cette information. »

« Et à quel moment tu penses que je suis la meilleure personne à qui te confier? » Je demande.

« Parce que je panique. »

« Bah ça se voit pas trop. » Je remarque. « Du coup, qu'est-ce que tu as fait? »

« Je pense que j'ai trompé, El'. » Oh. Mon. Dieu.

« Pourquoi est-ce que tu me le dis? » Je m'écris et tant pis pour mon mal de tête. « Maintenant je suis complice, putain! C'est ma copine, je dois lui dire! »

« Ne fais pas ça. » Il se lève et met sa main devant ma bouche. « Et arrête de crier. »

« Mais tu es complètement con ou quoi? » Je frappe sa tête. « Tu as fait quoi et avec qui? NON, non, non, ne dis rien, j'en sais déjà trop et c'est mal, très mal, Louis. »

« Tu ne dois rien dire à personne. » Il me prévient.

« J'espère pour toi que la seule personne que tu as trompé c'est ton stupide cerveau alcoolisé. » Je dépose mon verre dans l'évier. « Parce que dans tous les cas, ça va mal aller. »