Chapitre 269 🖋

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Narration Danielle :

Les portes s'ouvrent, laissant le liftier apparaître. Ce dernier nous salut poliment tout en nous invitant à entrer dans l'ascenseur. Un air de musique classique se fait entendre, il n'y a pas de doute possible, nous sommes bien dans un palace. L'homme à l'uniforme parfaitement repassé nous demande le numéro de notre chambre. Ken lui répond. Il le remercie avant d'appuyer sur le bouton numéro trois.

Comme convenu ce matin, Ken est passé me récupérer à vingt heures. Il m'a envoyé un message m'annonçant qu'il m'attendait en bas de chez moi. Je me suis regardée une dernière fois dans le miroir mural de ma chambre, j'ai pris mon sac, embrassé Moh et je suis descendu le rejoindre, surexcitée. Arrivée en bas, il m'a tendu un casque et nous avons roulé une bonne dizaine de minutes dans la capitale. Durant le trajet, mon sourire n'a pas quitté une seule fois mon visage. Avec du recul, je comprends que la déception de la veille, n'est que partie remise.

Lorsque nous sommes arrivés à l'hôtel The Peninsula dans le 16e arrondissement, j'ai souris telle une idiote. Je me suis contentée de le suivre jusqu'à la réception, sans un mot...

Les portent s'ouvrent à nouveau, me coupant clairement de mes pensées. Le liftier nous remercie et Ken me prend la main. On le salut poliment avant de longer le couloir, à la recherche de notre chambre. La trois cent huit, n'est finalement qu'à quelques mètres. Ken sort la carte de sa poche et la glisse dans la fente, la porte se déverrouille instantanément. Il me sourit, puis recouvre mes yeux à l'aide de ses mains.

- Qu'est-ce que tu fais ? demandé-je, surprise.
- Tu me fais confiance ?

Je hoche la tête positivement. Je m'avance doucement lorsqu'il referme la porte derrière moi. Je me laisse guider par sa voix.

Après plus d'une minute dans le noir total, je sens l'air frais frapper mon visage. Je mors ma lèvre inférieur, à la fois stressée et surexcitée quand il prend la parole :

- Tu es prête ?
- Oui...

Ken retire ses mains et j'ouvre les yeux. J'observe attentivement l'espace dans lequel je me trouve. Aucun mot ne sort de ma bouche. Je ramène ma main droite à mon visage, ébahis. La terrasse, la vue, le dîner aux chandelles... J'ai l'impression d'être dans un film.

- C'est magnifique !
- Ça te plaît ?
- T'es fou, il ne fallait pas...
- Je voulais marquer le coup.

Je souris attendrie quand mes lèvres viennent se poser sur les siennes en guise de remerciement. Suis-je en train de rêver ? Ken me regarde satisfait avant de prendre la bouteille de champagne qui se trouve sur la table. Mon regard se pose sur la Tour Eiffel réalisant que cette soirée risque d'être inoubliable...



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Égérie (Partie II)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant