Chapitre 366 🖋

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Narration Ken :

Accoudé sur le rebord de la fenêtre, je vérifie mes mails à l'aide de mon iPhone. Toujours aucune nouvelle de notre offre d'achat. Je sais que le propriétaire est à l'étranger et que sa réponse peut prendre un peu plus de temps que prévu mais je commence à m'impatienter.

Là, il est minuit trente. Après avoir bu deux verres de Whisky avec Luca sur la terrasse, j'ai pris la décision de monter à l'étage. La fatigue commence sérieusement à se faire ressentir. Je retire mon jeans et mon t-shirt quand la porte s'ouvre. Dani entre dans la pièce, le sourire aux lèvres.

- Désolée, la discussion s'est un peu éternisée, grimace-t'elle en fermant la porte.
- Alors ? Vous avez pu mettre les choses à plat ?
- Oui, ça lui a fait beaucoup de bien.
- Elle t'a dit pourquoi elle ne t'en avait pas parlé ?
-  Sa rupture avec Dylan est tombée pile au moment où je pensais être enceinte alors elle n'a pas voulu en rajouter une couche.
- Je comprends... Du coup, elle compte faire quoi ?
- Elle va revenir vivre à Paris ! répond-elle, exaltée.
- Sérieux ? C'est super ça !

Elle hoche la tête positivement. Le sourire qu'elle aborde en dit long sur son excitation. Je sais que Lisa est très importante pour Dani. Elles ont besoin l'une de l'autre. J'aime l'idée qu'elle reviennent nous voir et je serais sûrement pas le seul.

Danielle traverse la chambre pour rejoindre le miroir mural. Elle prend soin d'enlever ses bijoux, puis reprend :

- Et toi ? Tu étais avec Luca ?
- Oui, on a discuté sur la terrasse.
- Discuter ? répète-t-elle, curieuse.
- Dès trucs de mecs, là taquiné-je, d'un clin d'œil.

Face au miroir, elle roule des yeux. Elle retire sa deuxième boucle d'oreille et la pose sur la commode. Ses mains glissent alors dans son dos pour ouvrir sa fermeture, en vain.

- Besoin d'aide ?
- Oui, s'il te plaît.

Je traverse la pièce à mon tour et me positionne derrière elle. En effet, la fermeture est bloquée. Je plisse le tissus à l'aide de mon pousse et mon index tandis que ma main droite tire sur le zip. Je descends ce dernier jusqu'en bas pour l'ouvrir dans sa totalité.

- Merci.

Je fixe le miroir quand elle me sourit. Elle est magnifique. Je viens déposer mes lèvres sur son épaule nue en guise de réponse et remonte délicatement jusqu'à son cou.

- Dis-moi, on n'a pas quelque chose à rattraper ?

Dani comprend immédiatement à quoi je fais référence. Elle mort sa lèvre inférieur, tout en élargissant son sourire. Ma main gauche s'amuse à faire glisser l'une des deux bretelles de sa robe.

- Je suis toujours à cran Samaras, dit-elle, d'un ton léger.
- Toujours ?

Je fais de même pour la deuxième bretelle. Le tissus effleure son corps avant de terminer sa chute sur le parquet.

- Et là ? demandé-je.
- C'est censé me faire changer d'avis ?

La façon dont elle me répond, montre clairement qu'elle prend un malin plaisir à me tenir tête. Malheureusement pour elle, je suis plutôt bon à ce jeu là. La tête posée sur son épaule, j'observe ma petite amie, vêtue d'un simple tanga. Ma main droite passe sur sa poitrine avant de descendre à son sous-vêtement. Mes doigts glissent délicatement sous la dentelle pour caresser sa partie. Je sens sa peau frissonner à mon geste.

- Toujours à cran ? insisté-je.

Dani se tourne pour me faire face. Elle hoche la tête positivement mais je ne suis pas convaincu. Ses magnifiques yeux bleus se perdent dans les miens. Je la bloque contre le miroir quand ma tête se niche dans son cou. Ma main droite quant à elle, retourne se cacher sous la dentelle. Je souris réalisant qu'elle est trempée et en profite pour glisser deux de mes doigts en elle.

- T'es sûre ? chuchoté-je en relevant légèrement la tête pour lui faire face.

Je n'ai pas le temps de jouer davantage que sa bouche vient brusquement embrasser la mienne. Je réponds immédiatement à son baiser et retire mes doigts pour venir placer ma main dans ses cheveux afin de renforcer notre baiser. La façon dont elle m'embrasse en dit long, j'aime ça. Nos langues se battent pour la domination, elle est déchaînée ! Je reprends les devants et la guide vers le lit avant de l'allonger.

-  Pas très coriace pour une fille à cran.
- La ferme Samaras !

Elle m'embrasse à nouveau. La provocation porte ses fruits. L'envie a prit le dessus, au diable l'esprit de compétition ! J'interromps notre baiser et descends le long de son corps pour lui retirer son sous-vêtement. Je fais de même avec le mien et me place à son entrée, sans perdre de temps.

Lorsque j'entre en elle, un gémissement de plaisir se fait entendre. Ses mains viennent s'agripper à moi, ce qui me pousse à donner le meilleur de moi même.
Des filles, j'en ai connu des centaines mais faire l'amour avec Danielle ne ressemble en rien à ce que j'ai pu vivre dans mes relations passé. La baise, reste de la baise alors que là... C'est bien plus que ça. Je l'aime comme un dingue.

- Oh putain... Ken...

Son souffle est saccadé. Sa main droite vient se poser dans ma nuque pour me tirer vers elle. Ses lèvres pulpeuses m'embrasse avec envie, avec passion !

- T'es belle.
- Je serais plus belle sur toi, non ? sourit-elle, essoufflée.

J'acquiesce et elle en profite pour me faire basculer de façon à se retrouver sur moi. Elle commence les va-et-vient et en effet, la vue est bien mieux d'ici. Son corps frôle la perfection. J'ai beau la regarder encore et encore, je la trouve magnifique. Son bassin bouge en rythme. Les minutes passent et je sens que le moment fatidique approche à grand pas. Danielle accélère, son corps se raidit petit à petit. Ses ongles s'agrippent à mes bras quand elle laisse échapper sa libération. Elle vient nicher sa tête dans mon cou pour atténuer le bruit de son gémissement et je fais de même. Dani reste sur moi plusieurs secondes. Je sens son cœur battre à toute allure. Je me retire d'elle et elle en profite pour s'allonger à côté de moi. Elle fixe le plafond, exténuée. Je me redresse légèrement avec mon coude et me positionne au dessus d'elle.

- J'en conclu que tu n'es plus à cran ?
- Plus maintenant, sourit-elle.

Mes mains viennent caresser ses seins.

- Tu me rends dingue Samaras, chuchote-t-elle.
- Ça, c'est parce que je t'aime...

Ses yeux bleus me fixe un instant quand elle vient m'embrasser à nouveau. Un baiser torride qui annonce une nuit du même nom...


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Égérie (Partie II)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant