FR | Une rencontre qu'elle n'oubliera jamais | ᴄʜɪʟᴜᴍɪ

15 - Affection partagée

NB : Je me suis vraiment amusée à écrire ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira ! Prenez garde aux changements fréquents de points de vue :)

Une fois seule dans la pièce avec Paimon, avec interdiction formelle de sortir de l'appartement au risque de subir des représailles —et honnêtement Lumine ne voulait pas découvrir quel genre de représailles cela allait être—, la jeune femme décida de fouiller un peu les lieux. Childe ne leur avait pas expressément interdit de le faire, donc quel était le mal à cela ? Et puis, Lumine était curieuse à l'idée de possiblement découvrir quelque chose de compromettant sur Childe, ou même seulement une photo...

S'activant, elles firent rapidement le tour du salon qui ne disposait d'aucune affaire personnelle, pour ensuite s'attaquer au bureau. La porte était fermée, mais pas à clé. La jeune femme la poussa lentement et découvrit une pièce sombre avec les rideaux tirés et un bureau en bois trônant au milieu, sur lequel étaient étalés divers papiers relatifs aux Fatui. Lumine eut un moment d'hésitation, mais décida de ne pas regarder de trop près. Moins elle en savait sur son travail et sur les Fatui en général, mieux elle se portait.

Mais alors que Lumine reportait son attention sur un bout de papier qui ne semblait pas lié à son travail, et sur lequel pouvait être observé une écriture soignée et indéchiffrable à certains endroits, Lumine entendit un bruit : le bruit d'une clé dans une serrure. Elle se hâta de refermer la porte et de rejoindre le salon avec Paimon pour ne pas que le jeune homme remarque qu'elles étaient en train de fouiller.

À peine quelques secondes après que Lumine se fut adossée au mur près de la kitchenette, proche du couloir menant à la chambre, Childe rentra dans l'appartement avec un sac qu'il posa près de la porte. Quand il vit Paimon, il arqua un sourcil.

« T'es encore là minus ?

— Hé ! Paimon ne va pas laisser Lumine seule avec toi ! Paimon ne te fait pas confiance hmpf ~ », répondit la petite fée en croisant les bras.

Childe soupira d'exaspération tout en jetant un regard à Lumine en quête de soutien. Le Voyageur, qui savait que c'était la meilleure solution pour ne pas se faire repérer —ou du moins, il s'agissait de ce dont elle essayait de se convaincre— aida le jeune Exécuteur.

« Ne t'inquiète pas, ça va aller Paimon. Et puis, je sais me défendre. Va dans ton monde, je t'appellerai au moindre souci. »

Childe lui lança un second regard, de remerciement cette fois-ci. Après un instant d'hésitation, Paimon répondit finalement tout en fixant le jeune homme.

« Bon d'accord. Mais n'hésite pas, Paimon volera à ta rescousse ! »

Lumine hocha la tête avec un sourire en imaginant son amie frapper Childe avec ses petits poings inoffensifs. Puis, Paimon disparut de la pièce avec un pop en lançant un regard assassin au onzième Exécuteur.

« Tiens, c'est tes affaires, dit ce dernier en se tournant vers la jeune femme et en montrant le sac qu'il avait ramené.

— T'es allé chercher mes affaires ? » répéta-t-elle, hébétée. Elle s'attendait à ce qu'il aille faire son devoir de méchant et sadique Exécuteur, pas qu'il se transforme en vulgaire coursier pour elle. Mais quand enfin elle comprit que cela impliquait qu'il était entré chez elle —dans son ancien chez lui— alors même qu'elle avait toujours en sa possession la clé, et qu'il avait récupéré toutes ses affaires, sous-vêtements inclus, elle répéta plus fort : « T'as fouillé dans mes affaires ?! Tu n'avais même pas la clé en plus !

— Tu ne peux pas sortir sans être repérée, et je me suis dit que tu voulais certainement tes affaires, se justifia-t-il en levant les mains au ciel. Et puis, pas besoin de clé... »