Chapitre 44: une romance éphémère

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Coucou, voici un nouveau chapitre pour me faire pardonner de l'absence de chapitre la semaine dernière ! J'espère que vous m'en voulez pas trop. :') La suite est toujours en cours d'écriture, mais il ne me reste pas tant que ça de chapitres à écrire (bientôt fini, sniff) et je souhaite qu'elle vous plaira.  Dans ce chapitre, on retrouve notre chère Odile et Clifford adolescent. 

Bonne lecture 📖✨

oOoOoOo


Août 1998, 15 ans.


Clifford se dirigeait comme à son habitude vers la bibliothèque pour éviter les autres enfants, mais surtout Léon et sa stupide bande d'ami. Ouvrant les battants de l'immense porte de la bibliothèque, le jeune homme de quinze ans emprunta quelques livres sur son domaine de prédilection, c'est-à-dire sur l'alchimie et les sortilèges occultes. Des sujets et des passions qu'il partageait maintenant avec Odile, dont il s'était épris.


Il s'installa à leur coin habituel et attendit Odile. Il chérissait, au plus profond de lui-même ces moments chaleureux. À chaque fois qu'il quittait Odile et la bibliothèque, il n'avait qu'une hâte : y retourner le lendemain.


Son cœur battait la chamade à chaque fois qu'il discutait avec la jeune demoiselle. Il sourit en entendant le bruit de l'ouverture des portes retentir dans la bibliothèque. Clifford vit Odile arriver et s'asseoir près de lui. Ils discutèrent longuement des sortilèges et de l'alchimie, de ses principes et de leurs composantes ainsi que de divers rituels praticables dans le domaine. Cela faisait longtemps qu'ils se voyaient et qu'ils se fixaient des rendez-vous à la bibliothèque. Parfois, ils se voyaient très courtement dehors pour éviter d'avoir des répliques cinglantes de la part de Léon.


Quelques fois, Clifford arrivait à sortir quelques flirts pour voir les réactions de la jeune fille et à sa bonne humeur, Odile ne se laissait pas indifférente à ses avances. Encore aujourd'hui, ils s'étaient frôlés à plusieurs reprises durant leur rendez-vous laissant une chaleur et une douceur envahir leur corps. Des frissons accentuaient ce sentiment passionnés qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. Ils s'attiraient comme des aimants.


La semaine suivante, Clifford avec l'aide d'Odile, ils faisaient leur devoirs de leur domaine de psychologie qu'ils avaient pris en commun pour passer plus de moment ensemble et avoir des moments avec plus de complicité au détriment de Léon qui avait pris un cursus de sportif. De ce fait, Clifford rejoignait Odile dans la chambre de cette dernière, le soir en pleine nuit, pour avoir plus de moment intime. Ainsi, leur rendez-vous se faisait de plus en plus souvent et se multipliait, parfois, se poursuivant dans la chambre de la jeune femme dans le dos des surveillants.


Leur flirt commun s'amplifiait et leur relation devenait plus intense, augmentant leurs sentiments réciproques l'un envers l'autre ; allant même à s'avouer leur sentiment en un soir de pleine lune.


Ce fut Odile qui fit le premier pas en l'embrassant quand Clifford était arrivé dans la chambré bleutée de la jeune femme. À peine entré, Odile l'embrassait en lui répétant inlassablement des « je t'aime ». Clifford finissait par répondre aux sentiments forts de la demoiselle, se questionnant plus tard sur ce comportement bien qu'agréable assez étrange. 


Odile n'était jamais autant pressée et était plutôt quelqu'un de réfléchie et patiente. Il n'avait jamais connu quelqu'un d'aussi méticuleuse et patiente qu'Odile. Ce fut la plus belle nuit pour les deux tourtereaux.


À d'autres occasions, ça arrivait à Clifford, de rentrer plus tard et d'annuler leur moments précieux pour se reposer afin d'enlever la fatigue qu'il accumulait par les petits boulots qu'il s'était prit pour commencer à économiser de l'argent. En effet, il prévoyait de quitter l'orphelinat en compagnie d'Odile afin de vivre pleinement leur romance en ville. Ils étaient trop bridés dans l'enceinte de l'orphelinat Mooren que ce soit à cause de Léon ou des surveillant(e)s.


Un an avant l'obtention de leur diplôme de psychologie, une rage et une tristesse se mélangea dans le cœur de Clifford. À quinze ans, Clifford venait de perdre sa dulcinée : morte par noyade. Là où ils avaient vécu de nombreux moments à l'extérieur de l'orphelinat. Cette mort soudaine créa en Clifford un sentiment de vide et de désespoir.


Anéantit, il se perdit dans ses souvenirs lointain, il se réfugia dans leur jardin d'Éden et éplucha tous les livres sur l'alchimie afin de trouver la recette pour la pierre philosophale. En vain, aucune des recettes ne fonctionnaient pour obtenir la pierre. Alors, Clifford se tourna vers les livres occultes.


Et il trouva. Un rituel pour faire revivre les morts. Il parcourra la liste des ingrédients pour la formule et fronça les sourcils en voyant deux choses étranges et improbables qu'il devait se procurer : une sorcière et la couronne magique. Pourquoi une sorcière ? Était-ce une véritable sorcière qu'il devait trouver ou simplement, une sorcière en poupée ? Et cette couronne magique ? Il avait un doute sur sa composante.


Ils devaient trouver toutes ses choses au plus vite. Il fronça encore plus les sourcils lorsqu'en bas de la page, il trouva une phrase qui l'interpella : « Ce rituel endommagera autant sur l'invocateur que sur le rituel. Cette formule est un rituel interdit et proscrit. » et une autre phrase le percuta de plein fouet : « le maître sorcier verra sa force décupler durant le solstice d'été... ».


Il n'avait pas besoin de lire le reste. Il s'en fichait que ce soit un rituel proscrit. Il ferait tout pour revoir Odile et vivre son amour.





Il ne voulait pas la perdre.





Elle était son monde.






Elle était tout pour lui.





Son point d'ancrage.

Percy Jackson et la couronne magiqueWhere stories live. Discover now