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AMÉLIA

Il est sept heures passées, la lumière du jour devient de plus en plus vive et les rayons de soleil envahissent ma chambre. Je chancèle jusqu'à la salle de bain où je m'asperge d'eau sur le visage pour chasser le brin de sommeil qui me reste.

Je relève ensuite ma tête en passant un coup de main sur mes cheveux frisés. J'ai l'air pitoyable ces derniers temps. Je me demande où est bien allée la Amélia sûre d'elle et tellement confiante. Tout ce que je vois sur la glace c'est une épave qui ne tient plus à grand-chose. Il suffit d'une légère brise pour l'emporter loin d'ici.

J'évacue cette pensée en agitant ma tête puis j'attrape ma brosse à dents sur lequel je dépose du dentifrice.

Je quitte la salle de bain quelques minutes plus tard, après une bonne douche matinale et j'enfile délicatement un long gilet léger sur ma robe champêtre belge. J'attrape une paire de bottes hautes que j'enfile rapidement puis je quitte la chambre pour rejoindre le salon.

Il n'y a pas grand monde au salon, ce qui est un peu étrange vu l'heure qu'il est. Je ne tombe que sur le père de Clay qui est assis face à la télé, un papier-journal entre les mains. Il semble tellement concentré sur ce qu'il lit que je ne veut pas le déranger mais toutefois, je me permets de lui saluer.

Moi : Bonjour Mr Harrison, commencé-je avec une douce voix.

Je n'ai droit à aucune réaction de sa part et c'est vraiment étonnant. Je pensais qu'il réagirait au moins positivement après l'autre fois où je l'ai appelé "papa" et qu'il m'a fait toute une scène, criant sur tous les quatre coins que je n'étais pas sa fille.

C'était un peu embarrassant et honteux je l'avoue mais j'ai vite oublié. Et malgré tout ça, Clay n'a pas bouger d'un cil pour me défendre car je n'avais rien fait de mal et que son père n'avait aucun droit de me crier de la sorte.

Bref tout ça c'est du passé. Je préfère sortir à l'extérieur pour ne pas m'attirer la foudre de sa fureur une nouvelle fois.

Dehors le climat est doux, un jeune soleil doux apparaît dans le ciel, nous gratifiant de sa chaleur légère et modérée. La fraîcheur du matin sent à plein nez et m'apaise grandement.

Sur la fine pelouse du jardin, je vois la petite Annaïs qui s'amuse avec bob, le petit lévrier que lui a offert son père à son anniversaire. L'animal a l'air heureux dans les bras de sa maîtresse et moi je trouve ça vraiment mignon.

Annaïs se tourne vers moi avec un joli sourire. L'innocence dans son regard m'arrache un beau sourire en cette belle matinée.

Annaïs : Tu veux le prendre ? dit-elle souriante.

Moi : Pourquoi pas !

Elle me tend le chiot que je pose sur mon épaule et que je caresse le doux pelage brun. L'animal me remercie à coup de langue sur mon cou. La scène a pour don de faire rire la petite Annaïs et cela me fait rire moi aussi.

Je dépose le chiot sur la pelouse et je remet sa laisse à sa maîtresse qui s'en saisi en me gratifiant d'un beau sourire.

Moi : Il est vraiment mignon ton chien, dis-je avec un large sourire.

Annaïs : Bah c'est mon chien, je sais qu'il est mignon, dit-elle d'une voix mignonne qui m'adoucit.

Je souris gentiment et Annaïs me rend la pareille.

Annaïs : Tu sais, mes sœurs elles disent que t'es méchante et que t'es une voleuse. C'est vrai ça ?

Moi : Est-ce que tu m'as déjà vu voler quelque chose ou faire du mal à quelqu'un dans cette maison ?

Amis ou Ennemis ? T2 : Seconde Chance Where stories live. Discover now