Istorii zabivatyy (Histoire oubliée)

Chapitre 8 : Convoi et Soldats

Les corps alliés et ennemis s'étalaient devant moi. Entre les corps transperçaient ou décapités des Caporalkis et ceux brûlés ou démembrés des Fjerdan... Il y avait de quoi faire. Je m'approchais de ceux qui semblaient être en train de coordonnés les autres pour trier les blessée et les morts.

- Est-ce que je peux aider avec les blessés?

- Qui êtes-vous? Me demanda un peu durement un homme à la peau mat et aux yeux chocolat.

- Giva Krasowski, j'étais avec Ali... L'Invocatrice de lumière. Le Darkling m'a dit de vous aider du mieux que je peux. Je ne suis pas grisha mais j'ai des compétences pour les blessures pas trop grave.

Il ne sembla pas convaincu par ma bonne volonté. Cependant, en voyant le nombre de blessés il finit par rendre les armes.

- Pff... Du moment que vous n'aggravez pas les blessures de nos blessés. Il n'y a pas beaucoup de soigneurs disponible ces temps-ci. Un peu comme si les jeunes grisha ne développait pas ce don ou étaient enlevé...

Tiens, tiens... La Sainte m'avait parlé de changement. Ce phénomène en fait-il partie?

- Un problème venant s'ajouter à une liste déjà longue, n'est ce pas?

- Vous n'avez pas idée. Piotr, viens ici.

Un homme massif vint à ma rencontre, son air doux contrastait vraiment avec sa carrure.

- Alors comme ça, vous voulez nous aider?

Il me toisa de haut en bas comme pour mesurer mes aptitudes.

– Choisissez un blessé et montrez-moi ce que vous voulez.

Je ne me le fis pas dire deux fois. Je vis le deuxième garde avec qui j'étais dans la Darkmobile. Il avait de sales entailles et un couteau planté dans l'abdomen. Heureusement, il n'avait pas eu la mauvaise idée de le retirer.

— Re-Bonjour. Je vois que l'un d'eux ne vous a pas loupé.

– C'est de l'humour ?

– Pas du tout. C'est bien de ne pas avoir enlevé le couteau. Vu l'emplacement de la lame, vous seriez mort en quelques minutes. Un soigneur aurait pu s'occuper de cette blessure en combien de temps ? Demandai-je à Piotr.

– Deux minutes... ou trois. Hésita-t-il.

— Je vois que la voiture du Darkling peut encore rouler. On pourrait y mettre les blessés graves comme monsieur le garde du corps ici présent. Pour ceux qui peuvent tenir en selle, le problème ne se pose pas.

– Nous ne souillerons pas la voiture de notre général. Grimaça le blessé.

– Une voiture se nettoie. Votre vie est irremplaçable, alors je ne pense pas qu'il émettra la moindre objection. Dans le pire des cas, j'en prendrai la responsabilité. Ce compromis vous va-t-il ?

– D'accord, vous assumerez la responsabilité de votre choix. Dit Piotr.

Le soldat pointa alors du doigt un groupe de cinq blessés légers.

– Ces gars-là ont quelques égratignures, vous pouvez vous en occuper pendant que je déplace les trois blessés les plus graves. Quand vous aurez fini avec eux, vous vous occuperez de ceux que j'aurai mis dans la voiture du général. Essayez de les garder en vie jusqu'au prochain camp. Si vous y arrivez, je prendrais votre partie pour les dégâts de la voiture.