Prologue

7.4K 157 3
                                    


Summer

Tout va-vite, je n'arrive pas à voir ce qu'il y a autour de moi, j'entends des voix, mais aucune ne se distingue, je me retrouve dans un espace beaucoup trop petit pour un être humain, mes mains sont attachées et j'ai un ballions sur la bouche.

Je sens qu'on bouge, vite, très vite, mes yeux essayent de repérer à peu près ou je me trouve. Il ne faut pas être surdoué pour en déduire que je suis dans un coffre. J'essaie de comprendre comment j'ai fait pour me retrouver dans cette situation, mais rien ne me vient, j'ai du mal à me souvenir de ce qu'il s'est passé.

J'essaie de crier et de frapper sur les parois avec mes pieds, mais plus je tape, plus on avance vite. Un temps interminable s'écoule jusqu'à ce que la voiture s'arrête. Les voix se taisent, et des portières se claquent, des pas se dirigent de plus en plus proche de moi. Le coffre s'ouvre d'un coup vif, quand mes yeux arrivent a s'adapter au changement de luminosité, je vois trois hommes cagoulés devant moi.

Au moment où un des trois s'approche, je me débats avec mes jambes et mes bras tout en essayant de l'insulter. Étant concentré sur l'armoire à glace qui essaie de me choper, je ne vois pas un des autres sosies me foutre son poing dans la figure. Bien évidemment, je fais moins la maligne, malgré tout quand je sens des mains me soulever, je reprends les coups. Celui qui me récupère n'a pas l'air de s'en soucier et me porte comme un sac de pomme de terre sur l'épaule.

Nous sommes apparemment dans un hangar, plusieurs berlines sont alignées, l'homme ouvre une porte et nous entrons dans une salle sombre digne d'une scène d'un film d'action, ou le héros de l'histoire se fait torturer et que le méchant essaie de récolter des infos. Sauf que l'élément qui fait hic, c'est que je suis l'héroïne d'aucune histoire, même pas de la mienne donc je ne vois vraiment pas pourquoi je me retrouve là.
Dire que je suis déposé sur la chaise serai un très gros mensonge, ce connard m'a littéralement balancé sur la chaise. La pièce est assez petite, le seul objet s'y trouve est celui sur lequel je suis assise.

Un des hommes m'attache les mains et les pieds avec difficulté, pendant une courte durée, je suis assez fière de filer un énorme coup de pied au visage d'un des hommes cagoulés. Comme je le savais, ma fierté s'éteint quand je reçois encore un coup sur le visage, le goût du sang dans ma bouche me dégoûte et me donne envie de vomir. Ma tête tourne tellement que m'attacher devient beaucoup plus simple. Dès que je suis ligotée, on m'enlève le foutu bout de tissu dans ma bouche, mon premier réflexe est de cracher le sang de ma bouche.

- Connard ! Ai-je crié, mon deuxième réflexe est bien évidemment de les insulter. Qui êtes-vous ?

Aucun d'eux ne semble se soucier de ce que je raconte, alors j'essaie de crier encore plus fort.

- Où est-ce que je suis espèce d'enfoiré ??!

Personne ne répond, encore.

- La moindre des choses, c'est de me répondre, vos mères ne vous ont pas appris la politesse.

- Nous sommes dans un hangar, et ma mère laisse là où elle est si tu ne veux pas de problème, dit l'homme aux cheveux grisonnant qui entre dans la pièce.


- Et c'est censé m'expliquer ou je suis co... ? Je peste contre lui, avant même que je puisse finir ma phrase, je reçois une gifle, le goût du sang revient dans ma bouche.

- On m'avait dit que vous avez un sale caractère, mais pas que vous étiez débile. Continue-t-il.

Je ne prends même pas la peine de répondre, si c'est un bizutage des gens de la fac, ça commence à me faire flipper, je sais qu'on me déteste et je ne sais pas jusqu'ou ils seraient capables d'aller pour me faire souffrir.

- Alors Summer Temple, dis-moi tout ce que je veux savoir. L'homme aux cheveux grisonnant me dit cette phrase lorsque qu'il s'accroupit face à moi.

Rescue YouWhere stories live. Discover now