Chapitre 19

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Rowan

Elle refuse l'argent, celui que son père nous a demandé soi-disant pour elle. Je savais que c'était louche de devoir en donner aussi à ce connard mais c'était la moindre des choses pour elle. Mon père a enquêté, Summer avez quatre jobs étudiants et un prêt sur le dos avant de se faire enlever. Aucun virement de la part de son père à été notifié, elle se débrouille par elle-même, que je le reconnaisse ou non elle est déterminée à continuer des études que son père méprise. Je regarde cette femme qui va devenir la mienne dans quelques semaines. Je ne voulais passe marier et surtout pas avec la fille d'une merde comme le père de Summer.

Pourtant, elle n'a rien à voir.

Notre informateur, nous a dit que sa mère est morte dans un accident mais pas plus d'information.

Dès que l'avocat et mon père se dirigent vers son bureau je ne peux pas m'empêcher de lui poser cette question.

- Pourquoi ?

- Quoi pourquoi ? dit-elle

- Pourquoi tu refuses de l'argent ? je demande en m'approchant d'elle et de ses yeux magnifiques

- Je ne suis pas à vendre je l'ai déjà dit !

- Certes mais tu es pauvre, dis-je trop rapidement

Ses yeux, putain ses yeux, j'y ai lu toute la peine que je lui fais.

- Je n'ai pas besoin de charité et surtout pas de votre famille, dit-elle en partant de la cuisine

- Rowan ! m'engueule ma mère

- Je sais maman, je sais 

- Rowan, elle est toute seule et elle n'a surtout pas besoin d'un abruti comme toi qui dit des choses pareilles. Avec ton père nous ne t'avons pas élevé pour te comporter comme ça et surtout avec ta future femme

- Je sais

- Comment tu veux qu'elle nous dise ce qu'il s'est passé si tu te comportes comme ça

- Je vais aller la voir

- Tu as intérêt et sois gentil

Ma mère a toujours été la seule femme que je respecte et qui peut me faire ce qu'elle veut. J'ai connu beaucoup trop de femme qui étaient là pour mon argent ou autre pour avoir confiance en l'une d'elle. J'entre dans la chambre de Summer, elle est assise sur la terrasse, à même le sol elle doit avoir le cul congelé. J'avais remarqué que la vue de la ville lui plaisait, je peux comprendre, face à cette vue apaisante on ne peut que se rendre que nous sommes un parmi tant d'autre.

- Casse-toi

- Oh tu me tutoies maintenant, dis-je en m'adossant sur le mur extérieur

- Je ne suis pas pauvre ! je ne veux juste rien demander à personne nuance, insiste-t-elle

- Je sais

- Non tu ne sais pas, dit-elle en se levant, une fois debout et face à moi elle poursuit, je ne suis pas née dans une famille pleine aux as comme toi et en plus cet argent vient d'un milieu qui n'est pas légal ! j'ai toujours dû me débrouiller par moi-même, je n'avais pas qu'à appeler papa ou maman pour venir me donner des sous. J'ai travaillé dur pour en arriver là et me payer mes études alors ne vient pas me dire que je suis pauvre alors que mon argent est honnête et que je l'ai gagné grâce à moi et seulement moi. Finit-elle en pointant son doigt minuscule sur mon torse

Je veux la remettre en place lui dire qu'elle n'a pas à me parler comme ça, qu'elle est chez moi et qu'elle me doit le respect, mais rien ne sort, car après son récit c'est à moi de la respecter. Je sais qu'elle a du bosser pour aller à l'université et assumer ses dépenses, ce que je ne sais pas c'est pourquoi j'ai le besoin d'être un connard avec elle. 

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