Rescue You

Chapitre 54

Rowan :

L'eau coule sur ma peau, les mains sur le mur de la douche, je n'arrête pas de penser aux mots du médecin de ma mère. Si je ne trouve pas un rein à ma mère, elle mourra dans quelques semaines. Je ne peux y songer, elle est mon pilier, de plus Summer me hait depuis l'autre soir au Gala. Elle n'a rien dit dans la voiture, mais en rentrant elle ne s'est pas retenue pour m'insulter de taré et de malade. Qu'est-ce qu'elle pensait au juste ? Je n'allais pas laisser ce connard de Scott l'insulter et parler de son père après avoir vu sa tristesse durant le repas. Je me suis contenu de ne pas me barrer à la seconde ou elle a pleuré.

Quand je suis arrivé, en fin d'aprèm-midi, je n'ai pas répondu aux questions des autres vis-à-vis de ma mère. J'ai récupéré une bouteille d'alcool et suis monté sur le toit comme à mon habitude. Ce n'est que quand il a fait nuit que je suis descendu, ils étaient tous attablés, en m'attendant, même Summer. Sans m'en soucier, j'ai joué au parfait salaud en montant à l'étage sans rien dire. J'ai entendu qu'ils se soient tous endormis pour aller me doucher, voulant ne pas être dérangés. Je tape contre le carrelage , au même moment la porte s'ouvre, offrant une vue complète sur mon corps nu à Summer. Elle rougit, mais avant d'en voir plus je rabaisse la tête pour fixer le sol. L'eau glacée se répand sur mon corps, je ne sais pas si Summer est sortie ou non de cette fichue salle de bain, mais pour le moment ma dernière envie est de me battre avec elle.

Ses mains se posent dans mon dos, je relâche ma respiration inconsciemment bloquée. La chair de poule se répand sur l'entièreté de mon corps, ses doigts caressent mon torse, je lève la tête face au mur et augmente la température pour ne pas qu'elle ait froid. Sa peau reste collée à la mienne, même quand elle se tient entre mes deux bras toujours agrippés au mur. Mon cœur loupe un battement quand je remarque qu'elle est totalement nue. Elle est magnifique putain.

Je n'attends pas plus de temps, et l'embrasse sauvagement, mes mains se cramponnent à son visage et la plaque contre le carrelage. Nos souffles se mélangent et nos mains redécouvrent nos corps. Je dévore sa bouche et la peau de sa mâchoire ainsi que son cou sans m'arrêter. Les doigts de Summer s'enroulent autour de mon sexe durci, nos yeux se rencontrent, j'acquiesce en silence puis ma femme se met à genoux face à moi.

Oh. Mon. Dieu.

La chaleur de sa bouche sur mon membre me fait vriller, j'empoigne légèrement ses cheveux pour suivre ses mouvements de vas et viens. Ma tête retombe en arrière de plaisir, je ne retiens même pas le grognement qui sort de ma bouche quand ses mains caressent de nouveau mon torse. Je retire sa tête et la soulève vivement, ses jambes se referment autour de ma taille et ses bras entourent ma nuque. Je l'embrasse à nouveau avant de mordre son épaule.

⁃ Je te veux maintenant Rowan, dit Summer essoufflée de nos baisers

Sans me faire prier je rentre en elle et entame des vas et viens violents, j'ai besoin de me défouler, relâcher la pression. J'embrasse son visage, ses bras et sa poitrine autant que je peux. Un de mes bras retient son corps léger et l'autre me donne appui contre la paroi désormais remplie de buée. Ses doigts griffes, mon dos de plaisir, en la sentant proche de la jouissance j'accélère les mouvements. Je finis en elle sans me soucier de préservatif ou toutes ses autres conneries, si cette femme tombe enceinte je serai le plus heureux des hommes, et la connaissant, si Summer n'a rien dit c'est que c'était également le cadet de ses soucis.

Nos fronts sont une nouvelle fois collés l'un à l'autre, je maintiens son corps essoufflé et fatigué dans mes bras le temps de reprendre nos esprits. C'est la dernière chose à laquelle j'ai pensé quand je suis allé prendre une douche.

⁃ Merci Sunny, dis-je quand je constate qu'elle s'est endormie apaisée

Une fois son corps enroulé dans une serviette je la dépose dans son lit après lui avoir mis mon t-shirt en tant que pyjama. Je ne résiste pas à embrasser son front avant de partir résigné à ne pas pouvoir me blottir dans ses bras.