#SOLDAT | 11 - CONNOR

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Suis-je une erreur ?

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Je n'aurais jamais cru que l'initiative d'un rapprochement entre nous vienne de James. Même s'il a été guidé par la colère et l'envie de me dire que je ne devais plus le toucher. Le constat est sans appel. James m'a plaqué contre le mur avant que son corps n'en fasse autant, me sentant pris en sandwich. Il a bandé dur face aux sensations que je lui ai permis de ressentir. Il a accepté mon baiser, il l'a même intensifié en y participant.

Jamais je n'aurais espéré un tel abandon de la part de James, juste en frôlant sa jambe, tandis que nous étions assis sur mon lit. Je voulais juger l'effet que cela pouvait produire sur moi si je venais à l'effleurer. Bon, ok, je tenais aussi à savoir s'il allait m'envoyer chier ou s'il allait répondre favorablement à mon audace.

La réaction n'est pas toujours simple ni garantie quand on aborde un hétéro alors que l'on est gay. J'en ai obtenu des fins de non-recevoir depuis mon adolescence. Des gifles aussi. Le malaise est profond pour certains mecs qu'on puisse penser d'eux qu'ils sont homos. La société n'est pas tendre avec ceux qui le sont. De plus, bon nombre de personnes estiment que c'est une tare, une erreur de la nature. Ou que sais-je encore ?

Je crois que c'est la pire insulte que j'aurais pu leur adresser.

Combien de fois, ai-je eu droit à des remarques – mais tu ne peux pas être homo avec ta belle gueule et ton corps d'athlète – ? Comme s'il y avait besoin d'être efféminé pour aimer les hommes. Je n'ai pas la tête de l'emploi et c'est sans doute ce qui m'a permis de cacher à ma famille pendant quelque temps que j'étais gay. Et puis, un jour où mon père m'avait encore emmerdé, je leur ai tout balancé. Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était un dimanche, celui de mes seize ans. Mes parents, mon frère et sa copine ainsi que mes amis avaient été invités et pour bien faire chier mon daron avec ses idées rétrogrades, j'avais embrassé sur la bouche mon crush du moment.

— Connor ! Arrête de maltraiter ce poulet rôti !

Putain, qu'est-ce qu'il me veut ?

Mon père ne pouvait pas me laisser errer dans mes souvenirs. À croire qu'il a deviné ce à quoi je pensais. J'étais si bien dans les bras de James. Rien que de songer à son érection dans le creux de ma main, la mienne se réactive aussi. C'était tellement bon de le sentir perdre pied. De le voir perdu dans les affres de ce plaisir inédit.

— Tu ne manges pas, Connor ? Tu n'aimes pas ce que je t'ai préparé, mon fils ?

— Si maman, la rassuré-je. C'est très bon, je dois juste habituer mon estomac à goûter à nouveau de la vraie nourriture.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant