#CHEF | 66 - JAMES

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Quelle coïncidence !

∞ ∞∞ ∞

Mettre Connor devant le fait accompli n'avait pas pour but de lui filer la trouille au point de déclencher une crise d'angoisse. Je tente de gérer sa perte de contrôle quand la vendeuse de jouets en bois me propose de donner de l'eau à Connor.

Bonne idée. Mais à part celle se trouvant dans le biberon de ma fille, je n'en ai pas. Elle me fournit une petite bouteille en voyant l'état de Connor. Il est blanc comme un cachet d'aspirine, il tremble, ses yeux sont dans le vide, son corps est tendu au max.

— On devrait l'allonger sur le banc et soulever ses jambes.

Je continue à parler avec mon jeune amant pour qu'il reprenne le dessus. Sa respiration revient. Elle est laborieuse, mais existante.

— Viens.

J'attrape les mains de Connor pour le guider, mais il tangue. Alors je passe mon bras le long de ses reins, Connor colle son épaule contre mon torse pour lui servir d'appui. La vendeuse s'est proposée pour déplacer la poussette de Mackenzie et nous rejoint jusqu'au banc.

— Allonge-toi, Connor.

La détresse dans ses iris me percute et je tente de le rassurer.

— C'est juste pour t'aider à gérer ta crise, ensuite on rentre à l'appartement. Tous les trois. Ça te convient ?

Les yeux dans les yeux, je perçois une lueur de soulagement.

— Je n'avais aucune chance...

J'entends la voix de la vendeuse soufflée dans mon dos.

— Aucune, je lui réponds sans me retourner.

Elle stationne la poussette à côté de moi, alors que Mackenzie commence à se réveiller.

— Je dois y aller.

— Merci de ton aide.

Elle me sourit. Jette un regard à Connor, puis à moi, et son rictus s'agrandit.

— Quel gâchis, elle se marre. Deux mecs aussi beaux qui sont perdus pour la gent féminine.

— Je vais prendre ça pour un compliment.

La vendeuse sort du parvis. Je récupère ma Princesse et embrasse son front. Elle se cale contre mon torse, alors que je lui confie que Connor est un peu malade.

On s'approche de lui. Il a repris des couleurs, sa respiration adopte un meilleur rythme et ses prunelles vertes sont plus limpides. Je me penche vers mon amant et ma Princesse pose sa main sur sa joue.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant