#TATOUEUR | 14 - T & J

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Ta chambre ou la mienne ?

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THÉO

Le retour à l'appartement ne m'a jamais semblé aussi long. Sentir le corps de Jodie coller au mien pourrait me faire exploser dans mon futal. Ses bras qui se resserrent autour de ma taille, sa tête posée contre mon dos, sont autant d'activateurs de feu qui embrasent mon être. Devoir attendre – encore et encore – me dévore de l'intérieur.

Aussitôt, la moto garée au sous-sol de l'immeuble, j'ai collé le corps de Jodie au mien. J'ai capturé ses lèvres à peine son casque retiré. Mon petit Chat étant dans le même état que moi a immédiatement répondu à mon baiser et à mes bras, qui encerclaient sa taille. Les siens autour de ma nuque lui ont permis de prendre l'impulsion suffisante pour entourer mes hanches de ses jambes.

Le ton était donné et, dès les portes de l'ascenseur ouvertes, j'ai foncé vers celle de mon appartement. Jodie me pressant de vite tourner la clé.

— Ta chambre ou la mienne ?

— Ton lit, my Love.

Je ne m'explique pas la réaction de mon corps face à ce choix. Tout ce que je sais, c'est que mon envie d'elle progresse d'un cran supplémentaire. Sa façon de m'embrasser aussi. J'ai l'impression d'être revenu quinze ans en arrière quand avec Jodie nous avions découvert la puissance de notre amour et les sensations que de tels liens avaient pu engendrer.

— Aime-moi.

— Aimons-nous, petit Chat.

Je dépose Jodie sur le lit tandis qu'elle sort de son sac les deux boîtes de capotes et en extrait un carré argenté. Son sourire carnassier tend ma queue de façon exponentielle quand sa paume se colle contre mon renflement.

— Tu es très en forme, my Love.

— Si tu savais à quel point !

— J'en ai une petite idée, vu ce que je tiens dans le creux de ma main.

Ses doigts déboutonnent la braguette de mon pantalon et je tente de ne pas penser à la suite pour éviter de balancer la sauce comme un jeune puceau.

Nos fringues volent au travers de la chambre très rapidement. L'intensité avec laquelle Jodie me regarde est dingue. Tout comme ce que je ressens quand elle me prend dans sa bouche, qui épouse si bien mon relief. Pourtant avec la capote ce n'est pas optimum, mais la dose de volupté qui assure la différence se trouve ailleurs. Elle vient de son amour, de sa dévotion à m'accorder du plaisir. Mes mains de chaque côté de son cou ne la poussent pas à accélérer ou à me prendre plus profondément. Mais à caresser sa nuque, son crâne pour que pour elle aussi ce moment ne soit qu'un pur bonheur.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant