#CHEF | 98 - JAMES

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✨️ Merci de soutenir mon histoire «IL N'Y A PAS QUE LA DINDE QUI SERA FOURRÉE À NOËL» en cliquant sur l'étoile ✨

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Il doit l'apprivoiser !

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La sortie du port s'effectue sans encombre. Les tâches à réaliser reviennent par réflexe malgré les mois sans avoir pris le bateau pour une virée en mer. Depuis l'arrivée de Mackenzie, mes balades se comptent sur les doigts d'une main.

Préférant consacrer mon temps libre à ma fille plutôt que de naviguer. Pourtant me savoir sur l'eau m'apaise. Se sentir aussi petit au milieu de l'océan ne m'a jamais inquiété.

Ce n'est pas vraiment le cas de Connor. Son envie de mettre un pied sur le bateau vient d'être balayée par un inconfort digestif. Il n'en est pas au stade de vomir tripes et boyaux par-dessus bord. Il est juste nauséeux.

Connor est allé se coucher à la proue du bateau à même le bois. Pour soi-disant parfaire son bronzage, il a retiré son tee-shirt et son jean. Il exhibe sa musculature remarquable et commence à faire des pompes le temps que je gagne la mer en étant juste en caleçon. D'après lui, pratiquer un exercice physique va l'aider à combattre les nausées.

Il aurait préféré que je m'inclue à cette pratique, mais je dois m'assurer du fonctionnement de mon bateau. Être en pleine mer ne veut pas dire se rouler les pouces. J'ai un cap à garder, une voile à surveiller.

Visiblement, sa technique a fonctionné. Connor se dirige vers moi sans trop tituber. Il a repris des couleurs et de l'assurance. Il contourne la cabine avant de me rejoindre.

— Tout roule ?

— Oui, si le vent persiste d'ici un quart d'heure on aura atteint la crique et l'on pourra jeter l'ancre.

Connor se rapproche de mon dos et me souffle sur la nuque.

— Tu seras enfin à moi.

— Je pourrais te faire visiter la cabine. Ce n'est pas très grand, mais...

— Tant que je termine en toi, ça me va.

Son torse chaud se colle à mon dos et j'en soupire d'aise. Seules ses plaques m'offrent un peu de fraîcheur. Les miennes se trouvent sous mon tee-shirt. C'est peut-être bête, mais savoir que l'on partage ce signe d'appartenance me rapproche de lui. Du soldat qu'il est et qu'il va redevenir.

— Tu n'auras qu'à les tenir entre tes doigts pour penser à moi.

— Comme si j'avais besoin de ça...

— Tu as compris ce que je veux dire.

— Oui, Soldat.

Ses mains passent sous mon haut avant de me le retirer tout en frôlant au passage mes tétons dressés d'envie. Il glisse ses doigts sur mes plaques, qui tintent comme je le fais régulièrement avec les siennes et je comprends d'autant plus pourquoi il me les a offertes.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlWhere stories live. Discover now