🐍 CHAPITRE 31 : SLAUGH 🐍

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Playlist

🎶Cruel - Jackson Wang 🎶

🎶 I'm the One - ATEEZ 🎶



Lundi 03 Janvier.

Quatorze heures cinq. (Montauk, État de New York)


Une fois encore, le grand frère que je suis, s'est laissé leurré par sa petite sœur. Experte dans le domaine dans la manipulation, elle a réussi avec une facilité déconcertante à m'inciter à relâcher mon prisonnier. Cette même voix, m'ordonnant de le tuer, bourdonne dans ma tête. Je l'aurais volontiers fait, si Kate n'était pas apparue, déterminée comme jamais à libérer ce froussard. Mes soupçons se révèlent être vrais... Elle tient beaucoup à cet homme. La pellicule d'elle s'élançant vers lui alors qu'il était à terre, en proie à l'évanouissement se joue dans ma tête. Sa voix tremblante. Ses larmes dans les yeux. Tout montre qu'il compte pour elle... Un relent de dégoût me ronge les entrailles.

L'affection rend faible les gens...

Un long soupir jaillit du tréfonds de mon âme. Mon corps quémande sa dose de nicotine. J'en récupère une dans la poche de mon pantalon de costume. Le sang de Shane peint la cigarette entre mes doigts. Son odeur métallisée électrise mon cœur. Un sourire clignote dans ma tête. Sourire qui souhaite se caler au coin de mes lèvres face au film de la torture de ce minable. Le claquement du fouet clouté sur sa peau. Ses hurlements. Ses pleurs. Son sang giclant sur ma peau et mes vêtements.

Un spectacle du tonnerre.

Un râle de bien-être se libère de mes cordes vocales. Un autre suit lorsque la première bouffée caresse mon palet. Ma tête se bascule en arrière, l'œil clôt. Dans mon monde, je savoure cette cigarette, bientôt terminée.

J'ai oublié à quel point c'était jouissif de torturer quelqu'un.

Cette réflexion anime en moi le désir de remercier la crevette que j'ai failli tuer une heure plus tôt.

Ça serait marrant s'il survit d'aller le voir à l'hôpital après sa convalescence et voir la peur dans ses yeux.

Des fourmillent grouillent sur mes paumes. Ma respiration, que j'ai contrôlé, se déchaîne. L'odeur métallisée se mêle à celle de l'urine. Ce mélange, qui à l'accoutumée, m'aurait révulsé, me galvanise davantage.

Ce gringalet était si épouvanté qu'il n'a pas pu se retenir. Il a dû se sentir humilié !

Un rire extasié jaillit du tréfonds de mon âme.

Il l'a bien cherché. Je me suis vengé. Même si je dois avouer ; je ne suis pas rassasié. J'aurais adoré le martyriser encore un peu, pour qu'il n'oublie jamais, l'effet que ça fait, d'être torturé.

FABIANAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant