🐍 CHAPITRE 48 : SLAUGH🐍

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Samedi 03 Septembre 2022.

À onze heures cinq (Queens, New York)

— Je vais te payer, Slaugh ! Je te le jure, je vais te payer !

Ronan Sullivan tambourine sur la vitre de la machine à laver où il est coincé. Ses mains deviennent aussi rouges que le sang s'écoulant d'un bon rumsteak. Ses cheveux châtain clair se collent à son visage baigné de sueurs et de larmes. Des auréoles tâchent son t-shirt bien trop petit pour lui, laissant sa bedaine sortir. Un vent de déception souffle en moi. Il y a six mois, c'était un tout autre homme. En forme, sans pour autant être musclé. Plein d'assurance, comme le sont la plupart des rejetons de riches. Lui est le benjamin du grand magnat de l'immobilier new yorkais, Fergus Sullivan. Il y a six mois, je n'avais aucun doute sur ce point. Avec ses joues rondes, sa barbe mal taillée, les chassies au coin de ses yeux bleus sans éclat, ses ongles rongés et ses vêtements sales, il n'a plus rien du fils de son père. Désormais, c'est juste Ronan, un homme de vingt-deux ans, endetté jusqu'au cou.

Son père ne lui donne plus d'argent. Même pas un penny.

— Je t'en supplie, sors-moi de là. Je vais te payer !

Assis sur ma chaise, je décroise mes jambes et avance mon corps vers la machine à laver.

— C'est ce qu'ils disent tous dans ce genre de situation, mais je ne vois toujours pas la couleur de mon argent !

Avant qu'il puisse réagir, je hoche la tête, afin que Diaz enclenche le lave-linge. Il recommence à me supplier avant qu'un jet d'eau se fracasse sur son visage. Il tente de parler, cependant le tambour de la machine qui tourne l'en empêche. Il tourbillonne au gré de l'engin. Plusieurs sourires s'allument dans ma tête. Mon désir de m'empoisonner à la nicotine me submerge. J'en prends une. Chaque bouffée est aussi délectable que le merveilleux spectacle que m'offre Ronan.

C'est la dixième fois que j'utilise cette technique. Je ne m'en lasse pas.

Les voir se débattre avec la machine et de parler, sans que les efforts aboutissent à un résultat probant est exquis. J'adorerais les laisser dans cet engin jusqu'à ce qu'ils meurent, cependant, l'idée de perdre l'argent qu'ils me doivent me retient. À contre cœur, je claque des doigts. La machine s'arrête. Stones ouvre la vitre. Je me lève et m'avance vers Ronan. Lui crache de l'eau et de la mousse avant de tousser. Ses gémissements caressent mes oreilles.

J'harponne ses cheveux mouillés. Avec une grimace, il tente de m'agripper le poignet, cependant, Diaz l'en empêche. Il geint davantage. Un râle de bien-être surgit de ma gorge.

FABIANAWhere stories live. Discover now