🦋 CHAPITRE 40 : FABIANA [Part Two ]🦋

34 14 110
                                    


♬ Playlist ♬

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

♬ Playlist ♬

🎶Mind Games - Sickick🎶




Les Hamptons, État de New York.

Vendredi 02 Septembre 2022. (À dix-sept heures dix-sept)



Kate empreinte l'allée tapissée de pierres de ses parents. Je peins les environs du regard. Ma bouche s'entrouvre tandis que mes yeux s'émerveillent. Magnifique est le seul mot qui me vient face au paysage naturel entourant leur demeure. Les arbres, l'étang, le pont coloré par plusieurs lampadaires, animent en moi l'agréable sensation de me retrouver à Central Park. Je regrette soudain de ne pas avoir emmené mon appareil photo pour immortaliser cette beauté naturelle. Comme à l'accoutumée, j'imprime ces images dans ma tête, espérant ne pas oublier les détails, afin de les dessiner une fois à la maison.

Mes iris se bloquent soudain sur la fontaine qui se profile devant moi. Au milieu de la cour, elle resplendit, volant la vedette à la nature. Plus, je m'approche, plus mon souffle se sabre. Je ne cesse de répéter « wow ».

— Je vois que la fontaine t'impressionne aussi.

— Comment il peut en être autrement ? Tu as vu cette beauté architecturale.

Chez Kate, la fontaine comportait sa statue grandeur nature. Ici, il y a non seulement Kate en version statue, mais également ses frères, sa sœur et ses parents. En bas, près de l'eau, les parents tiennent une estrade où leurs enfants se tiennent fièrement. Hermine et Kate se tiennent de part et d'autre de leurs frères. Eux, assis sur deux chaises sont au milieu. Mon regard s'attarde sur la sculpture de Slaugh. Contrairement à son visage balafré, ici, aucune cicatrice griffe sa paupière. Un rictus sournois ourle ses commissures. Je frémis. Davantage, lorsque ses iris me transpercent. Sa version statue est mille fois plus glaçant que sa version réelle.

— Tu sors ou tu comptes encore mater la statue de mon frère longtemps ?

Cette question m'arrache de mes pensées. Je ne saurais dire pour quelle raison, toutefois, mes joues s'échauffent, comme si je m'étais fait prendre à le faire. Mes cils papillonnent avant que je secoue la tête.

Reprends-toi, ma pauvre. Tu ne le matais pas. Tu ne faisais que regarder cette beauté architecturale. En plus, il n'y a rien à mater chez Slaugh.

Je réplique alors à Kate que ce n'est pas du tout le cas. Ses paupières se rétrécissent avant qu'un rictus taquin soulève le coin de ses lèvres pulpeuses. Mes joues s'échauffent une seconde fois, sans que je n'en comprenne la raison.

— J'admirais simplement une architecture magnifique, m'empressé-je de mimer.

Son sourire s'agrandit. Le souhait que le sol m'engloutisse m'assaille.

FABIANAWhere stories live. Discover now