🐍 CHAPITRE 57 : SLAUGH 🐍

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🎶Eleonor Rigby (Slowed + Reverb) -Cody Fry🎶

🎶Cut- Plumb🎶


Dimanche 04 Septembre 2022.

À minuit cinquante-et-un. (Staten Island, État de New York)



Nous quittons enfin les Kim. Je peux enfin aller rejoindre certains de mes hommes, afin de connaître l'identité de l'homme à la capuche noire. Des fourmis grouillent sur mes paumes face aux scénarios de torture qui se jouent dans ma tête. Mon cœur s'impatiente. Tout mon être s'impatiente.

Sans perdre une seconde, j'ordonne à Amador de se rendre au QG. Kate souhaite rouspéter, prétextant d'être épuisée, cependant, je lui rappelle avec un grand plaisir que j'ai accédé à sa volonté de me rendre chez les Kim, m'octroyant le droit de ne pas la ramener chez elle tout de suite. Elle se résigne, ce qui amplifie le flux d'adrénaline dans mes veines.

Une heure et quinze minutes plus tard, je somme mon chauffeur de ramener ma sœur chez elle.

— Que c'est aimable de ta part.

— Toujours à ton service, sœurette.

Dans un bâillement, elle me balance son majeure, ce à quoi je réplique par un sourire narquois. Je referme la portière, sans lui laisser le temps d'agir. Tel un adolescent, impatient de jouer à son jeu préféré, je galope, jusqu'au niveau zéro du QG où j'ai enfermé mon prisonnier.

Dans le couloir, les lumières rouges s'allument également à chacun de mes pas, pour mieux s'éteindre derrière moi. Stones m'ouvre la porte. Accroché à sa chaise, un sac en toile de jute noir dissimulant ses traits, l'inconnu tente de se libérer.

Il se fige. Sa respiration étouffée, néanmoins, saccadée monopolise la pièce. Sa tête se remue de droite à gauche, sans aucun doute à ma recherche.

— Y'a quelqu'un ?

Ses poignets tentent de se libérer de mes chaînes. Celles-ci rugissent à chaque contact avec la chaise métallique, conférant à cette pièce une aura sordide. Une tornade d'adrénaline pulse dans chaque filament de mon être. Un sourire mauvais soulève le coin de mes lèvres.

— Je sais qu'il y a quelqu'un. J'ai entendu la porte s'ouvrir.

Il exhale de grandes lampées d'air. Son souffle surplombe les bruits de ses chaînes.

— Qui est là ?

Silence radio de ma part. Mon œil contemple le doux spectacle devant moi. Son buste se soulève et se baisse au gré de son pouls chevrotant. La toile de jute noire ne l'aide aucunement à reprendre une respiration normale. Bien au contraire : cette merveille accentue sa suffocation.

FABIANAWhere stories live. Discover now