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Le couteau solidement tenu en main, je m'élance en même temps que le molosse. Ce dernier bondit, gueule en avant, prêt à refermer ses immenses crocs sur mon visage. Son haleine fétide me prend au nez en même temps que sa bave gicle sur mon visage.

Juste à temps, j'administre un grand coup de pied dans le buste de l'animal, l'envoyant valdinguer de quelques mètres en arrière. Il ne semble cependant pas très impressionné par mon intervention car il se remet rapidement sur pattes pour revenir à la charge.

Mes jambes se préparent à courir alors que mes yeux sont rivés avec concentration sur mon adversaire. Quand le chien fonce sur mon mollet, je me précipite sur le côté pour esquiver l'attaque et observe avec jubilation l'animal se cogner le crâne contre le mur. Je profite alors de son étourdissement pour venir planter mon canif entre ses omoplates.

Mon adversaire est pourtant loin de s'avouer vaincu. Je n'ai pas le temps de retirer mon arme que le molosse se retourne d'un mouvement sec. L'instant suivant, une énorme griffure rouge sang m'entaille l'avant-bras. La douleur est si vive que je manque de perdre l'équilibre. Je recule, chancelante, alors que la bête me fait de nouveau face. Les crocs serrés et la babine dégoulinante, une rage fiévreuse semble danser dans ses yeux. Mes yeux se déposent avec désespoir sur le couteau toujours planté dans le corps de la bête. Je suis officiellement sans défense devant un chien très, très en colère.

Un grognement retentit et j'aperçois une masse sombre fuser dans ma direction. Je tente de l'éviter mais je me retrouve bientôt projetée lourdement au sol. Une odeur de poils et de salive me pique les narines alors que je sens le goût du sang se répandre dans ma bouche. Mes mains se positionnent d'elles-mêmes sur le cou du clébard pour l'empêcher de me bouffer la figure mais mon bras blessé me lance affreusement.

Mes membres commencent à fatigués quand mes doigts se referment finalement sur le manche du canif toujours planté dans la nuque de l'animal. Quand je retire l'objet, le molosse gémit de douleur et je parviens à le renverser et m'échapper de son emprise.

Je me relève à la hâte, prête à esquiver une nouvelle attaque quand le corps du canidé se met soudain à voler sur ma droite. Une chevelure rousse entre dans mon champ de vision tandis que la bête heurte le sol.

— A-Amaury ? je bégaie face au garçon qui vient de me sauver la mise.

Mais je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il vient de se passer que le rouquin s'est déjà jeté sur le canidé qui émet des jappements plaintifs sous ses coups de pieds.

Reprenant mes esprits, je cours à mon tour vers la bête dont les griffes menaçantes fendent l'air avec animosité. J'observe alors avec un intérêt malsain mon petit ami s'emparer de la nuque de l'animal d'une main et le balancer contre le mur.

D'un coup de genou, le garçon réussit à étourdir le pauvre animal et en profite pour se défouler à grands coups de pieds dans son flanc, le faisant hurler de douleur. Désormais inoffensif, le molosse se tortille sur le sol, teintant à la fois son pelage et le sol de rouge. Amaury ne semble pourtant pas sur le point de s'arrêter. Devrais-je intervenir ?



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À vous de choisir...

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[Arrêter Amaury]

On se retrouve en 25.


OU


[Achever le chien]

Allez en 26 (uniquement disponible à condition d'avoir trouvé un couteau).


OU


[Ne pas intervenir]

Rendez-vous en 27.

LE CUBE | Livre interactifWhere stories live. Discover now