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— Je reste avec ma copine ! s'exclame presque immédiatement Amaury.

— Constance ? me questionne alors le délégué. Tu es d'accord ?

— Si je suis d'accord ? Évidemment que je suis d'accord ! À cent pour cent même ! Plutôt crever que de laisser ma vie entre tes mains !

— Je ne voudrais pas te contrarier mais ce que tu dis es tout de même assez contradictoire.

— Oui, bon, façon de parler. En tout cas, je reste avec Amaury !

— On ne sait pas du tout ce qui nous attend et séparer les talents serait plus judicieux, argumente alors l'autre binoclard. Qu'allez-vous faire si vous tombez sur une énigme ?

Il ne m'en faut pas plus pour m'indigner :

— Tu insinues qu'on est trop stupides pour résoudre une énigme ? Dis plutôt que c'est toi qui as besoin de nous pour te défendre !

Amaury hoche vigoureusement la tête pour me donner raison et je croise les bras sur mon buste avec satisfaction. Mais cela ne semble pas impressionner Tomichou qui pousse un soupir d'exaspération :

— Le but de la coopération est de lier nos différents talents, insiste-t-il.

Oh oui, Monsieur je-sais-tout a clairement le talent nécessaire pour me mettre en rogne. Je décide donc d'ignorer son commentaire et fais signe à Amaury de s'avancer vers le passage de droite. Mais soudain une alarme retentit et la pièce se met à clignoter en rouge. Le chrono est en train de faire défiler les trente dernières secondes.

— Vite ! s'écrie Amaury en se dirigeant vers l'entrée de droite.

Je cours à sa suite alors que le sol de la pièce commence à se dérober sous mes pieds. Je sens une main me saisir le poignet avec fermeté. Deux secondes plus tard, je me retrouve suspendue dans les airs, à quelques mètres seulement de plusieurs dangereuses rangées de pics métalliques.

— Constance ! Amaury ! me parvient la voix de Tomichou au loin.

Au-dessus de moi, accroché à l'entrée du passage de droite, mon petit ami me retient d'une main. Je n'ai pas le temps de réaliser la situation qu'Amaury nous hisse tous deux dans le passage. J'observe alors avec effroi la mort certaine à laquelle je viens d'échapper.

— Tout va bien, répond finalement Amaury à l'attention du délégué. On se retrouve de l'autre côté !

Martinez a à peine le temps de nous crier un « bon courage » que les dalles se referment devant nos yeux.


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— Ça va, babe ?

Le souffle court et le corps encore tremblant, j'inspire une dernière grande bouffée d'air avant d'ouvrir les yeux.

Mon petit ami est penché sur moi, le regard soucieux. Nous échangeons un regard silencieux durant lequel je peux parfaitement percevoir les battements de mon cœur qui ralentissent peu à peu. Bon sang ! J'ai bien cru y rester...

— Oui, juste un peu sonnée mais ça va. Merci.

J'observe avec intérêt le rouquin soupirer de soulagement puis m'aider à me relever en souriant.

— Même sonnée, tu es resplendissante.

Il joint le geste à la parole en m'offrant un clin d'œil séducteur qui me fait lever les yeux au ciel. C'est alors qu'il m'attire doucement à lui et me caresse la joue. Ses yeux couleur sapin me dévisagent tendrement.

— Sérieusement, je suis content d'être avec toi. On va sortir d'ici, je te le promets.



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À vous de choisir...

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[L'embrasser]

Direction 42.


OU


[Le repousser]

On se retrouve en 41.

LE CUBE | Livre interactifWhere stories live. Discover now