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✅ 7, 8

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 Donne-moi ça !

Le frêle gabarit du Clauporte ne résiste pas bien longtemps face à ma poigne et j'arrache sans cérémonie le balai de ses mains avant de me tourner vers le molosse.

Ce dernier bondit, gueule en avant, prêt à refermer ses immenses crocs sur mon visage. Son haleine fétide me prend au nez en même temps que sa bave gicle sur mon visage.

Juste à temps, je tends le balai devant moi et administre un grand coup de pied dans le buste de l'animal, l'envoyant valdinguer de quelques mètres en arrière. Il ne semble cependant pas très impressionné par mon intervention car il se remet rapidement sur pattes pour revenir à la charge.

— Attention ! me crie Claudia dans mon dos.

— Je sais, merci !

Surtout ne m'aide pas, hein ! Putain de Clauporte ! Mais je n'ai pas le temps de m'énerver sur ma camarade. La bête est déjà en train de courir dans ma direction.

Mes jambes se préparent à courir alors que mes yeux sont rivés avec concentration sur mon adversaire. Quand le chien fonce sur mon mollet, je me précipite sur le côté pour esquiver l'attaque et observe avec jubilation l'animal se cogner le crâne contre le mur. Je profite alors de son étourdissement pour venir planter mon balai dans son flanc.

J'entends Claudia gémir en même temps que le canidé. Oh, excuse-moi, j'ai fait mal au gentil toutou. Tu préfères que je laisse nous déchiqueter peut-être ?

Mon adversaire est pourtant loin de s'avouer vaincu. Je n'ai pas le temps de me repositionner que le molosse se retourne d'un mouvement sec. L'instant suivant, une énorme griffure entaille le manche du balai.

Je recule, chancelante, en imaginant la douloureuse blessure qu'un tel coup de griffe aurait provoqué sur un de mes membres. Alors que je reprends mon balai bien en main, la bête me fait de nouveau face. Les crocs serrés et la babine dégoulinante, une rage fiévreuse semble danser dans ses yeux noirs.

— Allez ! Viens, je t'attends...

Soudain un grognement retentit et j'aperçois la masse sombre fuser dans ma direction. Je tente de l'éviter mais je me retrouve bientôt projetée lourdement au sol.

Une odeur de poils et de salive me pique les narines alors que je sens le goût du sang se répandre dans ma bouche. Mes mains agrippent avec force le manche du balai qui appuie sur le cou du clébard pour l'empêcher de me bouffer la figure.

Il doit finir par manquer d'air car il se retire soudain et se met à cracher. Je me relève à la hâte, prête à esquiver une nouvelle attaque quand le corps du canidé s'envole sur ma droite. Une chevelure rousse entre dans mon champ de vision tandis que la bête heurte le sol.

— A-Amaury ? je bégaie face au garçon qui vient de me sauver la mise.

Mais je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il vient de se passer que le rouquin s'est déjà jeté sur le canidé qui émet des jappements plaintifs sous ses coups de pieds.

Reprenant mes esprits, je cours à mon tour vers la bête dont les griffes menaçantes fendent l'air avec animosité. Et j'observe avec un intérêt malsain mon petit ami s'emparer de la nuque de l'animal d'une main et le balancer contre le mur.

D'un coup de genou, le garçon réussit à étourdir le pauvre animal et en profite pour se défouler à grands coups de pieds dans son flanc, le faisant hurler de douleur.

Désormais inoffensif, le molosse se tortille sur le sol, teintant à la fois son pelage et le sol de rouge. Amaury ne semble pourtant pas sur le point de s'arrêter. Devrais-je intervenir ?



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À vous de choisir...

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[Arrêter Amaury]

On se retrouve en 19.


OU


[Achever le chien]

Allez en 20 (uniquement disponible à condition d'avoir trouvé un couteau).


OU


[Ne pas intervenir]

Rendez-vous en 21.

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