■ 37 ■

737 62 68
                                    

32, 33

■:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::■


Non, cela ne fait pas sens. Pourquoi nous vendre une épreuve de coopération si c'est pour finir en trahison ? Il y a forcément un moyen de sortir d'ici ensemble. Le binoclard a parlé d'un second interrupteur. Ce n'est pas impossible. Peut-être y a-t-il une deuxième dalle qui permet d'ouvrir un passage pour lui ?

— Voyons, si j'étais un interrupteur secret, où est-ce que je me cacherais ?

Un sourire en coin, je me dirige vers le fond du couloir et une lumière bleue se répand soudain à mes pieds. Presque aussitôt, la totalité du couloir s'allume dans un tonnerre de grésillements de néons.

D'abord éblouie par tant de lumière, je finis par discerner une petite silhouette au loin. Tomichou me fait de grands signes en pointant quelque chose à sa droite. Un autre passage s'est donc ouvert devant lui ? Eh bien, j'espère remporter une médaille pour cet acte généreux !

Satisfaite, je commence à m'avancer vers ma sortie mais j'ai seulement le temps de faire un pas qu'elle se ferme devant mes yeux. Mon attention se tourne immédiatement vers mon coéquipier. Si jamais il s'est fait la malle sans m'attendre je jure que... Ah, non, il est toujours là. Je n'ai rien dit.

Nous nous replaçons tous deux sur nos dalles respectives et je lève les bras pour capter l'attention de mon camarade. Si on veut s'en sortir, il va falloir être rapides et synchro. Je tente donc de lui faire comprendre que je vais donner un top visuel pour que nous puissions chacun foncer dans notre passage en même temps.

Ok, c'est parti : trois, deux, un... Go !

Mes yeux rivés sur l'objectif, je fuse et m'engouffre dans l'ouverture. Celle-ci se referme derrière moi presque aussitôt et je me retrouve plongée dans l'obscurité. Puis le bruit métallique d'une machine qu'on met en route, suivi de longues secondes de silence, et, enfin, le sol qui se met à bouger sous mes pieds. Dans quoi je suis tombée encore ?


-■-


Quand le sol se stabilise et que la lumière parait enfin, je me trouve en hauteur sur une petite plateforme qui fait l'angle d'une nouvelle pièce.

Je ne suis pas seule : sur ma droite, perché sur une plateforme identique, mon coéquipier se redresse lui aussi. Je pense être au bout de mes surprises quand la voix d'Amaury me parvient soudain de l'autre côté de la salle.

Mon petit ami se tient lui aussi sur une plateforme à l'angle opposé de la pièce. Nous échangeons un regard avant que je ne porte mon attention au centre de la pièce.

Depuis mon perchoir, je peux effectivement apercevoir quelqu'un en contrebas. Je me penche avec précaution au-dessus du vide pour mieux discerner ce qu'il se passe. Au milieu de la pièce, immobile et droite comme un i, se tient une fille à la peau sombre dont les cheveux crépus sont coiffés en deux macarons de part et d'autre de son crâne. Je n'ai aucun mal à la reconnaître.

La boule au ventre, je m'étale de tout mon long et tends les bras pour l'attirer vers moi.

— Prunelle ! Pruneeeelle !

— Non, arrête ! m'interrompt soudain Amaury. Tu vas la déconcentrer.

— Hein ?

— Il ne faut pas qu'elle bouge, m'explique-t-il en pointant les contours de la pièce du doigt.

En suivant sa direction, je remarque que des faisceaux lasers traversent la partie basse de la pièce dans laquelle se trouve ma petite sœur.

— Constance, c'est bien toi ? m'appelle-t-elle de sa petite voix sans pour autant se retourner.

— Oui, c'est moi. Je suis là, tout va bien.

En plissant les yeux, je finis par percevoir plusieurs traits rougeâtres qui frôlent Prunelle, l'empêchant de faire le moindre mouvement.

— Constance, j'ai peur. Les ballons, ils ont explosé. Si je bouge, moi aussi je vais exploser.

Je ne saisis pas bien tous ses mots mais tente de me faire le plus rassurante possible.

— Ça va aller, on va te sortir de là, d'accord ? Sois forte !

Je ne suis pas certaine de comprendre tout ce qu'il se passe mais une chose est sûre : si je veux récupérer ma petite sœur en un morceau, je dois trouver le moyen de me débarrasser de ces lasers.

En me retournant, je suis surprise de voir que deux des dalles de mon coin se sont transformées en écran. La première affiche ce qui ressemble à l'énoncé d'une énigme tandis que la deuxième s'adresse directement à moi :


CONSTANCE.

IL VOUS RESTE 3 ÉNIGMES À RÉSOUDRE.

À CHAQUE MAUVAISE RÉPONSE, UN NOUVEAU LASER S'ENCLENCHERA.


Bordel ! C'est quoi le problème de ce cube avec les énigmes ? Personne n'a envie de les résoudre tes putains d'énigmes !


3 – 4 – 6 – 9 – 13 – 19 – 28 – ?

COMPLÉTEZ LA SUITE LOGIQUE.



■:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::■

À vous de choisir...

■:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::■


[Répondre à l'énigme]

Trouvez la solution de l'énigme et ajoutez 7 à votre résultat pour obtenir votre prochaine destination.

(votre réponse + 7 = numéro du chapitre où aller)

Pour ne pas vous égarez, guettez le numéro 37 au début du chapitre trouvé. S'il n'y est pas, vous vous êtes trompés ! Allez en 47.


OU


[Entrer une réponse au hasard]

Rendez-vous en 47.

LE CUBE | Livre interactifWhere stories live. Discover now