Chapitres 21 : "A Skai gada ?"

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Cela fait deux jours que je suis ici, et la courtoisie de Lexa a été de courte durée. Mais après tout, j'avais essayé de m'échapper et il était clair que j'étais leur prisonnière. Ils avaient donc prit plus de précaution, j'étais sur une chaise avec les mains et les pieds liées. Je ne leur avait rien dit, sauf ce qu'ils savaient déjà. Comme quoi la garde était sur Terre et que c'était des combattants, et évidemment que nous avions des armes à feu. Néanmoins la commandante écoutait constamment ce qu'il se disait dans les talkies-walkie que j'ai volé, heureusement qu'ils ne dévoilaient pas trop d'informations.

- Tu restes loyal à ton peuple malgré qu'il te recherche pour ton jugement, c'est une grande qualité. Déclare t-elle.

Je la regarde méchamment tandis qu'un chauve avec des tatouages sur le crâne s'approche d'elle. Il murmure quelque chose à l'oreille de sa commandante et je suis de plus en plus inquiète. Détenaient-ils mes amis ? Sûrement pas, sinon Lexa ne perdrait pas son temps avec moi.

- Teik em der kom the prisons.

L'homme chauve me détache les pieds et tire sur mes liens qui maintient mes mains liées. Il se sert de la corde comme une laisse et me traine dans un autre bâtiment. Je respire l'air frais du dehors, car oui, je n'étais plus dans cette immense tour. Les regards des habitants sont braqué sur moi, ils ressentaient de la haine envers notre peuple. Il ouvre une porte et nous descendons des escaliers qui semblait interminable.
Une fois en bas, il me jette au sol et referme l'entrée. Super, une prison.

- A skai gada ? Demande un homme.

"Skai" ça ressemble étrangement à la traduction anglaise du mot ciel, alors je suppose que ça veut dire la même chose. Je n'étais pas toute seule. Je regarde l'homme et remarque des cicatrices sur son visage, bizarrement j'aime beaucoup moins sa compagnie. Il avait les cheveux brun et long, et je l'admets, il me fait grave flipper.

- Der will be a gonplei between the tu honon tomorrow, Heda will be der.

Je soupire en attendant parler les gardes, je comprends rien et c'est très frustrant. Surtout que mon nouveau compagnon de cellule semblait comprendre, enfin évidemment, c'est un natif lui aussi.

- Qu'est-ce qu'ils disent ? Tu parles ma langue au moins ? Demandé-je.

- On va devoir se battre, fille du ciel. Et la commandante sera là.

- Un combat à mort ?

Il hausse les épaules, de toute évidence il n'en savait rien. Il semblait être ici depuis un moment, ses vêtements étaient sales.
Les gardes partent et je me redresse rapidement. J'essaye de forcer la porte mais il n'y a rien à faire. Le natif me regarde.

- Tu ne peux pas t'échapper, bienvenue à Polis. Ai laik Roan kom Azgeda.

Roan, c'est un prénom ça. "Ai laik" voudrait donc dire "je m'appelle" ou "je suis" ?

- "Ai Laik" veut dire "Je suis" il hoche la tête de haut en bas. Très bien, donc Ai laik Victoria.

- Yu laik Viktoria kom Skaikru. Tu es Victoria du peuple du ciel.

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[THE 100] DarknessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant