[THE 100] Darkness

Chapitre 36 : "Jus drein jus daun" prt.1

- C'est aujourd'hui que nous allons récupérer les nôtres. L'ennemi se croit à l'abri mais il se trompe. Quand il s'en rendra compte, il ripostera. Déclare Lexa. On doit être prêts.

Je regarde mon mentor placé à ma gauche et écoute attentivement, bien que je sache déjà en quoi consiste le plan. Finalement Clarke a réussit à me faire changer de mission, je devais être avec Octavia et Indra dans les mines mais je suis ici, au conseil de guerre. Je soupçonne la blonde d'avoir demandé ça à Lexa, car c'est la commandante qui m'a demandé de rester à ses côtés et je ne peux pas lui désobéir. La fille Griffin nous explique notre stratégie pour que tous les guerriers soient au point. Interdiction de tuer les enfants et les habitants, seulement les soldats et leur dirigeant doivent mourir, je suis d'accord sur ce point. Les enfants n'ont rien demandé, mais si un montagnard vient me faire chier, qu'il soit innocent ou non je lui trancherai la gorge. La colère que j'éprouve envers ce peuple ne cesse d'augmenter, l'ambiance de la guerre j'imagine. Nous avons 4 équipes, une dans les mines, une au barage et la troisième est dans la montagne, ce sont les prisonniers natifs que Bellamy a libéré. La quatrième c'est nous, on se place devant leur porte principale pour faire diversion le plus longtemps possible. Grâce à Maya, nous savons que la porte à un défaut. Je l'avais sous-estimé. Sans elle il n'y aurait pas eu de guerre et nos amis se seraient fait ponctionner. Je ne comprends pas tout ce que dit Clarke, elle reprend le langage de Raven et apparemment je ne suis pas assez intelligente pour le comprendre. Je sais juste que nous allons faire exploser la porte avec de l'hydrazine. La mécano est déjà en train de faire sauter le courant.

- Il y a une complication, la montagne possède un générateur de secours. Si ma serrure ne saute pas avant que le générateur prenne le relais, on arrivera pas à ouvrir cette porte. Conclut Clarke. Et on ne récupérera jamais les nôtres.

- On a combien de temps avant que le générateur se mette en route ? Demande un homme.

Je reconnais le père de Miller, il veut récupérer son fils plus que tout au monde. Il ne l'a pas vu depuis notre décente sur Terre, il y a presque deux mois. J'aime beaucoup son fils, j'espère que tout va bien de son côté.

- Une minute, c'est notre fenêtre. Déclare Clarke.

Une minute, soixante secondes seulement. Ça risque d'être juste mais nous n'avons pas d'autre solution. On va devoir accepter le défi. Le garde pose la question que tout le monde se posait, à savoir pourquoi on ne détruit pas le deuxième générateur. Mais d'après ce que j'ai compris, si on fait ça tous les montagnards meurent. Ce serait un génocide, et évidemment personne ne veut être coupable d'un tel crime.

- Sans électricité ils mourront tous. Ce n'est pas le but de notre mission, et puis on a perdu le contact avec Bellamy.

Mes yeux quittent la grande table posé au milieu où repose une maquette reconstituant le Mont-Weather pour observer Clarke. Personne ne m'a prévenu de ça, je ne devrais pas l'apprendre que maintenant. Mon regard doit exprimer une grande inquiétude car Lexa me regarde avant d'ajouter que Bellamy est un guerrier, voulant me rassurer moi et les skaikru présent dans cette salle. C'est vrai, c'est un soldat. Mais il n'est pas invisible pour autant, il est peut-être prisonnier. Ils ne peuvent pas le tuer, sa moelle osseuse est bien trop importante, mais ils peuvent le torturer et je ne veux pas le retrouver dans un état aussi désastreux, autant mentalement que physiquement.

- Pendant qu'on se battra, l'équipe d'Indra libèrera les prisonniers par les tunnels. Quand ils seront libres, ils sonneront la retraite. On sera au campement avant même que le Mont-Weather sache qu'ils sont partis.

Clarke recule de quelques pas, sachant qu'elle n'a plus rien à dire Lexa s'approche. On dirait que les natifs n'attendaient que ça, un discours de motivation de la part de leur commandante.