L'arc et l'épée (BxB)

À l'auberge des fées

Voilà deux heures qu'il était connecter à son jeu. Durant ses deux heures là, il avait aider un petit nouveau à trouver la dague sacré que sa quête niveau 8 lui demandait de trouver. Ils c'était mutuellement ajouter dans leur amis pour pouvoir être disponible une autre fois pour lui en cas de besoin. Il avait ensuite trainer dans une auberge à jouer de la musique ou d'autre joueur l'avait rejoind avec leur instrument. Il avait fait des quêtes avec l'un de ses amis français. Deux personnes différentes l'avaient inviter à rejoindre leur guilde et il avait regarder comment on s'en créer une.

Puis il reçut une notif comme quoi Jalala venait de ce connecter et il se mordit la lèvre ne trouvant pas son baume. Il fit comme s'il n'avait pas remarquer la notification. Il voulait savoir si son ami allait lui demander un tchat audio, quitter voyant qu'il était connecter ou l'ignorer. Il eu sa réponse en moins d'une minute, car le bip se fit entendre et avec un petit sourire, mais beaucoup d'anxiété, Cyril répondit.

"Tu es pas censer être à l'école le voyou?" Demanda la voix de Yannick dans ses écouteurs.

"Je suis suspendu trois jours." Maugréa Cyril qui s'en fichait, car il pouvait passer sa journée entière sur son jeu.

"Suspendu? Qu'est-ce ta fait?"

"J'ai donner du fric à une fille. Raison conne en gros."

"Hein? Ton école est pas bien? Pourquoi tu lui as donner du fric?"

"Pour qu'elle s'achète un cerveau." Répondu le guerrier en ricanant.

Silence de l'autre côté. Cyril perdit vite son sourire. Il était déjà sur la corde de raide avec Yannick et là il lui donnait une autre bonne raison de pas l'aimer. Qu'il se haissait d'être celui qu'il était.

"Euh... est-ce que... Cyril tu vas bien?"

Les larmes monta au yeux du garçon. C'était à Yannick qu'il voulait parlez. Personne d'autre.

"Non. Tu es partis comme un voleur jeudi soir. Tu m'as laisser seul, alors que je voulais te parler. Les gens a mon école sont tous con et toujours sur mon dos! Il y a trop de bruit, trop de personne. J'hais ça là-bas! Ma famille sont tous blaser de la vie, faque pour fonctionner dans le moule, je le suis aussi, mais résultat on me traite de méchant. Pis en vrai, je crois que les gens ont raison. Je suis une mauvaise personne. J'emmerde tout le monde et j'ai pas d'émotion. Bah si j'en ai, mais pas tant que ça, car quand tu en as trop, tu es toujours déçu et je suis fatiguer d'être toujours déçu."

Il s'arrêta reprendre son souffle, enlever ses lunettes et essuyer les larmes qui naissait dans ses yeux.

"Désolé. Tu dois t'en foutre. T'en a rien à faire de moi en vrai et tu fais bien, car je suis une personne désagréable. Que personne aime et avec raison. Un looser fini."

C'était toujours silencieux de l'autre côté du casque. À tout les coups, il allait faire comme la dernière fois et fuir.

"Cyril, tu es où?"

"À l'auberge des fées."

"Ok, j'arrive. Bouge pas."

Cyril remit ses lunettes en reniflant et observa son écran le regard vide. Un hafling entra dans l'auberge, son arc dans le dos. Puis le demi-homme s'approcha de lui et lui fit un câlin, ce qui fit sourire quelques peu le guerrier.

"Je suis là, ok. Pleure pas. Sinon fait le avec classe, en boule dans un coin comme moi."

Cyril ne put s'empêcher de ricaner à la farce. Yannick trouvait toujours les mots pour le réconforter.

"Je sais pas vraiment quoi te dire de plus, par contre." Avertit Jalala qui n'avait pas desserrer sa prise.

"Non, mais on s'en fou. De toute façon... on peut faire comme si j'avais rien dit aussi. C'est très bien comme ça. Comme c'était avant."

"Cyril..."

"Non, je suis sérieux. De toute façon, ta passer une méga bonne fin de semaine, pourquoi tout gâcher maintenant."

"Elle était pas si extra que ça ma fin de semaine."

"Ah non?" Demanda presque avec espoir l'adolescent.

"Non. Je me suis fait du fun, mais je veux pas que tu crois que je n'ai pas penser à toi, car ce n'est pas le cas. J'y est penser à tout ce que tu m'as dit. Et je me posais des questions sur ce que tu faisais durant ta fin de semaine. Ok?"

"Ouais et... tu en es venus à une conclusion?" Demanda Cyril s'arrachant un morceau de peau.

"Pas vraiment."

Observant son écran, le garçon hocha la tête. Il allait durer éternellement ce câlin?

"Alors pourquoi on fait pas comme s'il ne c'était jamais rien passer?"

"Parce que je ne veux pas. Cyril, tu m'as dit des trucs très intime, je ne peux pas faire comme si de rien ne c'était passer."

"C'était con ce que j'ai dit. Bien sûr qu'on peut l'ignorer! De toute façon... de toute façon, tu sera jamais amoureux de moi, alors on peut oublier que..."

"J'ai déjà eu un petit-copain dans le passé, tu sauras."

Il avait déjà eu quoi? Pour de vrai? C'était pas sympa de lui faire des faux espoir si c'était pas vrai.

"C'était... il y a très longtemps. Je veux... je sais pas si ça m'intéresse encore, mais pense pas que je suis totalement fermer d'esprit, ok?"

"Ok." Répondit l'adolescent le rouge au joue et les papillons dans le ventre.

La porte de la maison s'ouvrit au loin.

"Merde. Je dois y aller. Si ma mère me voit sur mon ordi, je suis mort!"

"Fallais pas ce faire suspendre."

"Je t'emmerde."

Cyril ferma son jeu sans même prendre la peine de dire au revoir et ferma l'ordinateur, avant de quitter son bureau, aggripper un livre et allez s'étendre sur son lit. Les pas dans l'escalier lui confirma que sa mère tentait subtilement de savoir s'il trichait à sa punition. Bien sûr qu'il allait tricher. Elle pensait pas parfois sa mère.