L'arc et l'épée (BxB)

AFK Le casier

Cyril observa Megan ce vanter à un groupe de fille qu'elle avait bel et bien déjà sortit avec un mannequin, mais qu'elle l'avait laisser, car il ne la comblait pas en amour. Il fit un regard de dégoût avant de tourner le regard et aller à son casier. Il ouvrit la porte pour observer les deux images de Yannick. Faudrait qu'elle arrête de dire n'importe quoi. Ils vivaient à plus de 45 minutes d'auto durant une période ou ni l'un ni l'autre n'avait de voiture. Bien sûr qu'ils ne se voyait jamais et donc qu'il ne pouvait pas combler tout ses besoins. En plus, elle n'a pas rompu, elle la tromper.

Soudain il sentit une main dans son dos et on le poussa dans le casier où il se cogna la tête sur le haut et le genou sur le coté. Son corps trop grand n'entrait pas et ses aggresseurs abandonna rapidement. Il sentit la porte se fermer sur lui malgréler tout et des gars rirent. Il tomba au sol en s'aggrippant le front et se tourna vers le groupe.

"Hey, le pervers tu es sûr que tu veux pas entrer dans le casier avec ton bien aimé? Tu pourras te crosser discréto sur lui."

Le groupe ricana avant de partir. Ceux autour semblait mitigé. Une partie dévisageait Cyril assis au sol et l'autre le groupe qui s'éloignait. L'adolescent ce releva pour observer les photos de Yannick. D'un geste il les arracha et ferma son casier.  Il se tourna vers le poubelle et reporta son attention sur les images. Il les serra contre lui comme en réconfort avant d'entendre des filles rirent en le pointant du doigt. Il jeta les images à la poubelle et ce dirigea vers le bureau du directeur.

Il déposa la main sur la poigner, mais constata qu'elle était barrer. Il cogna et entendit le directeur lui indiquer un instant. Pourtant il la barrait que lorsqu'il n'était pas là. Pourquoi il l'avait barrer s'il était là. Il entendit moins d'une minute avant que la porte ouvre sur une professeur de mathématique qu'il avait eu en secondaire 2. Elle se lécha les lèvres badigeonner de rouge à lèvre.

"Vous réfléchirez à ce que je vous ai parler." Dit le directeur derrière elle.

"Oui  bien sûr." Lui répondit la femme. "Bonjour Cyril."

L'adolescent la regarda partir et tourna son regard vers le directeur avant d'aviser le rouge à lèvre dans son cou. Les infidèles était les pires. Son Yannick en avait souffert.

"Vous vouliez me parler, Cyril? Entrez."

"Non, ça va aller, finalement. Je vous aimes plus."

"Pardon?" Demanda le directeur décontenancé.

Cyril pointa son cou en baissant le regard.

"Vous avez du rouge à lèvre dans le cou."

Le directeur sembla mal à l'aise avant d'entrer dans son bureau prendre un mouchoir et l'enlève. Cyril l'observa avant de vouloir s'éloigner.

"Cyril, revenez."

"Non. Vous trompez votre femme. Je veux plus vous parlez."

Le directeur le fixa avant de d'hocher la tête décourager.

"Ma femme est morte."

"Oh."

Cyril rougit. Pourquoi il disait toujours les mauvaise choses? Bon au moins ça signifiait qu'il ne la trompait pas. Il accepta alors de rentrer dans le bureau et s'asseoir sur sa chaise habituel, pendant que le directeur allait derrière son bureau.

"En quoi je peux t'aider?" Souffla le directeur.

Cyril leva les yeux pour observer le bureau. La photo de sa femme était toujours en place sur son étagère. Il ne savait pas qu'elle était morte. Il l'avait toujours vu là et c'était toujours imaginer qu'elle devait l'attendre à la maison.

"Pourquoi elle est morte?"

"Le cancer."

"Je suis désolé."

"Ce n'ai pas grave, ça fait plus de cinq ans maintenant. Je te concède que je n'étais pas le mari exemplaire, mais je l'aimais."

Cyril continua d'observer le bureau avant de froncer les sourcils.

"Vous n'avez pas de photo de votre fils. Que de votre femme."

"Cyril, pourquoi voulez-vous me voir?"

"Vous aimez pas votre fils? Moi non plus je l'aimais pas. Il parlait fort et j'avais peur qu'il me frappe la plupart du temps. Je suis content qu'il est gradué et ai quitter l'école."

"Mon fils vous a déjà frapper?" S'inquiétait le directeur.

"Non, mais quand je venais vous voir ou qu'on m'envoyais à vous et qu'il était déjà là à ce faire gronder par vous, il me regardait toujours comme si j'étais une merde et qu'il voulait me voir disparaître."

Le directeur lui offrir un sourire triste.

"Cyril, pourquoi vous êtes ici?"

"Un gars ma rentrer dans mon casier."

Le regard du directeur agrandit sous la révélation.

"Ça vient de ce passer?"

"Oui."

"Vous pouvez me donner son nom? Je vais le convoquer et il y aura de grave conséquence."

Cyril lui donna son nom.

"Il y a-t-il autre chose?"

"Les gens parlent dans mon dos."

"J'en suis navré. J'envisageait d'organiser une conférence sur l'intimidation. Mes démarches sont presque terminer. Je suis plutôt déborder. Autre chose?"

"Non, je crois pas."

"Bien. Je suis content que tu sois venus m'en parler au lieu d'agresser verbalement ou physiquement les personnes en cause. Je vais régler ça. Comment vont vos rencontres avec la psychothérapeute?"

"Bien." Dit Cyril en se relevant.

Il fixa son directeur un moment ce demandant s'il pouvait poser d'autre question plus intime, mais abandonna l'idée. Il quitta le bureau avec l'envie d'aller fouiller dans les poubelles récupérer les photos qu'il avait jeter de Yannick. Il n'aurait jamais cru que la présence d'une personne lui manque à ce point.