AFK La fugue

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Il rentra chez lui épuisé. Il avait parler à beaucoup trop de gens aujourd'hui. Le directeur, l'infirmière, le concierge, la connasse, le professeur. Il avait battu des records de sociale et il n'essaierait pas de l'amener au plus haut. Il voulait juste avoir la paix. Recharger sa batterie de social avant d'avoir à adresser la parole à une autre personne, car c'était sur qu'il ferait un massacre sinon.

Il enleva ses souliers et se dépêcha de grimper les escaliers ignorant sa mère qui l'appelait dans la cuisine. Il se cacha dans sa chambre et prit une grande respiration avant de se tourner vers son ordinateur. Voulait-il allez rejoindre Yannick sur le jeu? Il ne s'en sentait pas la force en vrai. Même pour Yannick, il n'avait plus la force de converser. Il s'écrasa sur son lit soupirant de désespoir. Il ne comprendrait jamais les gens social. On ne mourrait pas de trop parler aux gens?

Des coups furent cogner à la porte de sa chambre et Cyril fronça les sourcils surpris. Depuis quand ses parents cognait à la porte de sa chambre? Juste pour cela, il se motiva à aller ouvrir pour tomber sur sa tante.

"Salut tante Judith."

"Salut Cyril. Tu es passer vite comme une flèche. Tu ne m'a pas vu dans la cuisine avec ta mère."

"Ah... bah pas grave. On se voit là. J'ai des devoirs à faire." Mentit Cyril se cherchant une raison de couper court à la conversation.

"Je ne te dérange pas plus longtemps, mais je parlais à ta mère et elle ma dit que tu te posais des questions sur... tes intérêts. Si tu veux un conseil, appelle Louis, il sera très heureux de t'aider à y répondre. Il a du vivre les mêmes questionnement que toi après tout." Lui dit sa tante souriante.

Pour sa part, Cyril avait ouvert la bouche de stupeur. Sa mère avait dit quoi? Ce mêlez de ses affaires, ça lui était trop demander?

"Au revoir." Dit simplement l'adolescent en poussant sa tante hors de sa chambre pour claquer la porte derrière lui.

Il rageait. Sa mère ne savait vraiment pas ce mêler de ce qui la regardait. Comme s'il avait envie de parler de quoi que ce soit à qui que ce soit! Il sortit son baume à lèvre de sa poche avant d'en appliquer sur ses lèvres. Peu calme, il donna un coup dans sa poubelle qui renversa au sol. Les gens étaient tous con. Tous à ce mêler de ce qui ne les regardait pas. Tous à faire chier le peuple, non lui! C'était un complot contre lui. Pour le rendre social, oui!

"Cyril!"

Il se tourna vers sa mère qui entra dans sa chambre en croisant les bras.

"Tu trouve que c'est une bonne façon de montrer à ta tante que tu l'aimes? La pousser en dehors de la chambre?"

"Rien à foutre. De quoi tu te mêles à lui parler de ma vie!"

Sa mère leva les yeux au ciel.

"Car maintenant je n'ai même plus le droit de parler de mon fils à ma propre soeur?"

"Non! Justement! Si je veux qu'elle sache des choses sur moi, je lui dirais moi-même."

"Elle ma demander comment tu allais." Justifia sa mère.

"Alors tu es aller lui réveler chacun de mes petits problèmes? Tout mes secrets révéler au grand jour sans mon accord? Lui dire bien et parler de toi ça te semblait pas intéressant?"

Sa mère le regarda horrifié.

"Cyril..." Commença la mère un peu perturber.

"Si ta vie est si merdique que ça pour que tu parles de la mienne à la place, c'est car tu as un gros problème!"

"Cyril!" S'énerva-t-elle. "Tu vas baisser le ton quand tu me parles et tu es mon garçon, alors ta vie fait partit de la mienne et..."

"Je vais parler sur le ton que je veux! Si je dois crier pour que tu comprenne que tu dois respecter ma vie privée, je vais gueuler!" Cria Cyril de plus en plus en colère.

Soudain son père arriva dans la chambre pour dévisager son garçon.

"C'est quoi ce boucan? Tu crie pas après ta mère, d'abord. Ensuite ta tante est venus nous voir, alors tu vas..."

"Je vais rien faire du tout! Rien sauf foutre le camps de cette maison de merde!"

Puis il bouscula ses parents pour aller remettre ses souliers et son manteau d'automne et quitta la maison. Merde, on lui avait même pas laisser le temps de ce reposer qu'on lui était tomber dessus. Son téléphone sonna et il ignora l'appel de ses parents pour remarquer que Yannick lui avait écrit.

Journée de merde à la job! Je me suis couper le petit doigt 🥲

J'espère que ta journée c'est mieux passer que la mienne 😘

Non

Journée de merde

J'ai fuguer

Il mit son téléphone sur ne pas déranger voyant ses parents réessayant de l'appeler et marcha près d'une heure avant d'aviser un tim horton et allez ce réchauffer dedans. Il se commanda un café et un sandwich avant de s'asseoir à une table et regarder son téléphone. Il ignora les messages manquer de ses parents, mais constata qu'il y en avait deux de son copain. Oups. Il alla voir les messages texte.

Hein?

Ta fuguer pour vrai?

De l'école ou chez toi?

Qu'est-ce qui c'est passer?

Cyril?

Cyril répond!

Tu es où là.

Répond à ton téléphone 😑

Fais pas de connerie!

Tu es où?

Je suis à un tim horton

Il est vivant!!!!

Ça fait 1h que tu joue le mort!

Je marchais pour me calmer.

Son téléphone sonna et comme l'appelle me venait pas de ses parents, mais de Yannick, il répondit.

"Allo."

"Qu'est-ce qui c'est passé?"

"Et bien..." Mais il avait soudain juste envie de pleurer.

Il renfila essuyant les larmes sur son visage. Vie de merde.

"Ok, Cyril pleure pas. Calme toi. Respire, ok. Ça doit être un gros malentendu entre vous. Tu vas retournez voir tes parents qui doivent être mort d'inquiétude et..."

"Non! Laisse faire. Tu comprend rien toi avec. Vous me faites tous chier."

Puis Cyril raccrocha avant de pleurer de plus belle. Il détestait les gens. Il détestait parler de lui. Il détestait tout. Il déclina le nouvel appelle de Yannick bien décider à ne plus parler à personne de la soirée. Et pourquoi pas du lendemain. Ça lui prendrait une semaine avant d'être de nouveau capable de parler à quelqu'un. Il regarda son téléphone maussade. Un message de Yannick s'afficha.

Je viens te chercher.

L'arc et l'épée (BxB)Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum