AFK Parlons

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La première chose qu'il fit fut de prendre une douche et se changer, ensuite de chercher quelque chose à manger, car il avait l'estomac vide. La porte d'entrée s'ouvrit pendant qu'il avait encore la tête dans le frigo.

"Mon bébé est vivant!"

Il reçu un câlin monstre de sa mère et grimaça.

"Je te l'avais dit par texto."

"Ah oui, presque 24h après ta disparition! Tu étais où! J'ai appeler la police qui n'ont pas voulut m'aider en disant que les ado en fugue revenait toujours dans les 48h!"

Cyril haussa les épaules.

"Tu as dormit dans la rue?" S'inquièta sa mère. "Il y a plein de maniaque sexuel dehors la nuit, Cyril!"

"J'ai dormit chez quelqu'un."

"Qui? Je le connais? C'est un inconnu qui ta proposer de l'argent ou de la drogue?"

"N'importe quoi."

"Alors qui? Tu dis toujours que tu n'as pas d'amis."

"Je ne te le dis pas, sinon tu vas aller le dire à tout le monde." Grogna Cyril en levant les yeux au ciel.

"Bien sûr que je vais le dire à tout le monde, on était tous très inquiet!" S'énerva sa mère.

Cyril se mordit la lèvre. Elle avait eu raison de s'inquièter, il devait lui donner ce point.

"Bon, bah dis leur que je vais bien et que je suis rentrer."

Il croqua dans une pomme avant de prendre le chemin de sa chambre.

"Cyril!"

"Quoi!"

"Je m'inquiète pour toi."

"Pas de raison, je vais bien et je suis revenu."

"Personne ne ta fait du mal pendant que tu étais seul dehors?"

"Non, j'étais... ta dernière chance maman, si tu sais pas garder un secret je te parle plus jamais!"

Sa mère l'observa curieuse.

"Si tu dis à qui que ce soit ce que je vais te dire, je fugue et reviens plus jamais."

Sa mère continua de l'observer sans comprendre.

"Pas de question et pas de commentaire. Je te le dis, je vais dans ma chambre et on en parle plus jamais."

"Mais Cyril, qu'est-ce qui est arriver de si grave?" Commença à s'inquiéter sa mère.

"Rien. J'étais... chez mon petit-ami."

Puis il grimpa les marches et alla ce cacher dans sa chambre. Elle était mieux de rien dire à personne. Il envisagea de ce connecter à son jeu, ce disant que Yannick avait bien du finir par retourner chez lui depuis le temps. C'est étrange, mais il lui manquait déjà. Sa mère entra dans sa chambre et il lui lança un regard glacé. Elle leva les mains dans les airs en signe de paix.

"Tu as faim? Je vais te faire à manger. Viens. Ton père viens de revenir du travail. On aimerais te parler."

Cyril grogna, mais avait effectivement faim et une pomme ne suffisait pas à remplir son estomac d'adolescent. Il descendit rejoindre son père dans la cuisine qui l'attendait.

"J'ai parler à ton directeur." Commença le père.

"Pourquoi? Je vais bien. Arrêter de paniquer sans raison!" S'énerva immédiatemment Cyril.

"Suffit. Arrête de t'attaquer à chaque personne qui tente de te parler. Laisse moi finir. Et puis je te signale que dans ta rébellion d'un soir, tu as oublier que tu avais de l'école. C'est eux qui mon téléphoner pour me dire que tu n'étais pas présent à tes cours."

Cyril serra les dents et détourna la tête. Ça faisait du sens.

"Tu vas m'écouter ou tu va chercher une manière de nous accusez d'être les pires parents du monde?" Demanda son père qui tentait de garder son calme.

L'adolescent observa sa mère qui faisait comme si elle n'écoutait rien en préparer un repas.

"Le directeur ma signaler qu'hier tu avais fait une crise d'allergie."

Il vit sa mère se retourner apeuré de la nouvelle.

"Il m'a aussi signaler qu'elle avait été provoquer par un autre élève qui aurait volontairement mis des arachides sur ton casier."

"Mais..." commença sa mère en oubliant de cuisiner. "Cyril..."

Mais le garçon leva les yeux au ciel et les laissa là en croisant ses bras sur sa poitrine.

"Le directeur s'inquiète pour toi et pour l'intimidation que tu subis. Il aimerais et je suis d'accord avec lui, que tu recommence a aller voir la psychoéducatrice de l'école."

"J'ai rien à lui dire. Je vais bien, j'en ai rien à foutre qu'on m'aime pas et j'ai de quoi me défendre et riposter." Répondit Cyril un léger sourire aux lèvres.

"Cyril, ce n'est pas une guerre mais ta santé mental et ton bien être scolaire." Expliqua le père.

Le garçon hocha la tête se disant que visiblement personne ne le comprendrait jamais.

"Maintenant, je vais être clair avec toi. Tu nous a causer bien des peurs et des inquiétudes hier. Je vais de nouveau devoir te privé d'internet un moment, mais ta sanction peut être diminuer si tu collabore et que tu vas voir la psychoéducation de ton école."

"Bienvenue en prison." Grogna Cyril. "Je suis la victime et on me punit."

"Tu es peut-être une victime, mais tu es aussi un assaillant. Je te signale que tu as déjà été suspendu plusieurs fois pour manque de respect envers tes camarades de classe et que tu nous manque de respect a moi et ta mère aussi."

De nouveau Cyril leva les yeux au ciel. Il ne manquerait de respect à personne si on le laissait tranquille seul dans son coin. Mais non, fallait toujours venir le déranger et tenter de lui parler alors qu'il n'avait pas envie.

"Cyril, trésors. Est-ce que tu as quelque chose a partager à ton père?" Demanda sa mère voyant que la conversation entre les deux hommes étaient fini.

Il fronça les sourcils et devisagea sa mère. Voilà, encore une fois elle ne voulait pas ce mêler de ce qui la regardais!

"Non, j'ai rien à dire!" Grogna le garçon.

"Des excuses serait apprécier, garçon." Signala son paternel.

Cyril tourna son regard vers son père. Ah, c'était ça que sa mère parlait?

"Désolé de vous avoir inquiétez." Marmonna Cyril.

Il n'était pas totalement sans coeur. Ils comprenaient la panique que ses parents avait du avoir de ne pas le revoir revenir.

"Tes excuses sont apprécié." Lui signifia son père.

"Et as-tu autre chose à dire Cyril?" Demanda sa mère.

Le père tourna le regard vers sa femme surpris. Cyril serra les poings et se mordit la lèvre. Et voilà, elle ne savait vraiment rien garder pour elle.

"Si j'ai quelque chose à dire. Respecter ma vie privée! C'est tout ce que je demande! Qu'on arrête de s'intéresser à moi et que vous cognez avant d'entrée dans ma chambre." Ordonna le garçon avant de quitter la pièce et retournez dans son sanctuaire.

Génial, il avait encore faim et avait du communiquer avec des gens. Qu'on ne lui adresse plus la parole du reste de la journée et le lendemain à l'école.

L'arc et l'épée (BxB)Where stories live. Discover now