LOYALTY

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟔: Attaques surprises.

𝐍𝐈𝐊𝐎𝐋𝐀

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𝖶𝗈𝗈𝖽𝗅𝖺𝗐𝗇, 𝖢𝗁𝗂𝖼𝖺𝗀𝗈,
𝟤𝟨 𝗌𝖾𝗉𝗍𝖾𝗆𝖻𝗋𝖾 𝟤𝟢𝟤𝟥.

    Quand les tirs résonnent dans la cage d'escaliers, je n'ai pas le temps de réfléchir que je dégaine ma propre arme. J'y suis moins habitué, puisque j'ai donné celle que j'utilise en temps normal à Shanna. Mais là ça ne compte pas. Je dois juste réagir le plus vite possible, avant qu'ils n'arrivent dans l'appartement.

— Qu'est-ce que-...

Shanna. Je ne la laisse pas finir, et attrape son bras pour la faire basculer derrière moi. Pour vérifier qu'ils ne sont pas trop nombreux, je me penche vers la fenêtre de la cuisine. Rapidement, je remarque que mes hommes se sont mis à tirer aussi.

— Putain, juré-je en refermant la fenêtre.

Aussitôt, je me dépêche de quitter la cuisine, en traînant Shanna derrière moi qui pour une fois n'oppose aucune résistance. Dans le couloir, on croise Miles, l'air mal réveillé, qui regarde partout en coinçant son Beretta au niveau de ses jambes. Ses yeux se posent sur nous, et ils me demandent silencieusement ce qu'il se passe.

— On nous attaque, dis-je. Sûrement les Latin Kings, mais j'en suis pas sûr. Reste avec elle.

Aussitôt, Shanna passe devant moi. Je la rattrape une seconde, alors que son air déterminé me rassure un peu.

— L'arme que je t'ai donnée. Va la chercher. Je te fais confiance, si tu dois tirer, tire.

Elle acquiesce, en rejoignant Miles qui la guide en posant ses mains sur ses épaules. Mais alors que je m'apprêtais à sortir de l'appartement, elle m'interpelle une dernière fois.

— Nikola ! On doit pas se séparer...

Mes mots me reviennent. Je lui avais dis qu'on était liés. Et pourtant, je pars sans elle. À l'intérieur, le combat contre moi-même est rude. Mais les tirs en dehors de l'appartement gagnent la partie. Je suis leur boss. Tous ces gars, dehors, comptent sur moi. Je dois me séparer d'elle pour l'instant.

— Miles, protège-la. Je reviens.

Puis, je cours vers la porte d'entrée, en ignorant la voix dans ma tête qui me demande de rester. L'appartement est plongé dans le noir, mais dès que j'ouvre la porte, la lumière agresse ma rétine. Je lève aussitôt mon arme, prêt à faire feux.

— Nik ! me hurle C. J. Baisse-toi !

    Je m'exécute, en refermant d'un coup vif la porte derrière moi. Merde. Les tirs redoublent. Je remarque mon ami dans l'encadrement du second appartement, en train de viser dans les escaliers. Derrière lui, Omar me fait un signe en direction de l'ascenseur. Sourcils froncés, je le détaille alors, jusqu'à comprendre qu'il est en train de descendre à notre étage.

   Ils sont montés sur le toit.Ils viennent de partout. Qui que ce soit, ils nous ont pris en embuscade. Ils s'étaient préparés. Et comme par hasard, juste avant qu'on ne s'attaque aux Latin Kings. Pour moi, les coïncidences n'existent pas. Ils savaient ce qui allait se passer. Ils nous ont doublé.