~ Chapitre 38~

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Un coup monté ?

C'est avec difficulté que j'ouvre mes yeux pour m'en rendre compte que je suis sur le lit d'un hopital. Fatouma était juste à côté, elle attendait sûrement que je me réveille puisqu'elle s'approcha de moi avec une mine triste avant de caresser ma joue.
Pourquoi est-elle si triste?

__ Qu'est-ce qu'il y'a Fatouma, tu as l'air si triste?

Elle secoue juste la tête de gauche à droite comme reponse pour me dire qu'il n'y a rien. Je sais qu'elle ment puisque ça se voit sur son visage, si c'est le fait qu'on m'ait violer qui la rend triste ça n'en vaut pas la peine ce qui est fait est fait. J'ignore ce qu'il a mit d'autre dans mon jus mais, je ne me rappelle pas jusqu'à là de cette partie, ça échappe totalement à mes pensées et j'ignore pourquoi.

Elles ont raison, je suis coupable de tout ce qui m'est arrive, elles m'ont pourtant prévenue en me disant de quoi Belinda est capable mais, je ne voyais pas les choses du même oeil. J'étais persuadée qu'elle avait vraiment changer et en ce moment je n'ai plus le goût de la vengeance, j'en ai vraiment marre de cette vie et de la malhonnêteté des gens.

Je n'ai rien vu venir, j'aurai dû y penser deux fois. Emilie n'a pas assisté à son anniversaire et je ne me suis même pas poser la question à savoir la raison même si ça n'a peut être aucun rapport. Bref, le mal etant déjà fais je ne peux qu'espérer que Marc me soutienne et m'aide à surmonter cette épreuve.

En pensant à lui d'ailleurs, depuis hier il ne m'a pas appelé pour savoir si je vais bien ou pas ne serait-ce que pour prendre de mes nouvelles. J'ai jetée un coup d'œil à mon téléphone mais, aucun message ou appel en absence de sa part. Que lui ai-je fais pour qu'il m'ignore à ce point? C'est injuste! Moi à sa place jamais je n'aurais agie de la sorte.

Donc, si Fatouma n'était pas rester je serais seule dans un coin qui m'est inconnu. Pourquoi tout ça m'arrive?

Une chaude larme coula alors le long de ma joue, je passe la paume de ma main pour la notoyer quand Fatouma surgi en même temps.

__ Je viens te prévenir que je rentre, ma mère commence à s'inquiéter, dit-elle tout simplement avec les yeux fatigués on dirait qu'elle n'a pas fermé l'oeil de toute la nuit.

__ Merci de m'avoir conduit à l'hôpital et d'avoir veillée sur moi, je te suis vraiment reconnaissante dis-je en la serrant dans mes bras.

Elle tourne les talons et quitte la pièce sous mon regard attristé.

J'ai envoyé jusqu'à trois messages à Marc mais, jusqu'à là aucune réponse. J'ai donc décidée de l'appeler, ça sonne mais, il ne décroche pas. J'espère qu'il n'a rien de grave sinon il commence déjà m'inquiéter.

Et s'il était à ma recherche pensant que je me suis perdu en ville qui sait?

Plus le temps passe plus je perds tout espoir que Marc décroche à mes appels, je dépose donc mon téléphone puis m'abandonne à mes pensées qui finalement me conduisent dans les bras de Morphée.

À mon réveille je jette un coup d'œil à mon téléphone et vis qu'il est 17h27. Comment j'ai pu m'en dormir aussi longtemps ? Un médecin pénètre la salle au même moment. Après m'avoir salué il me demande ce que je fais encore ici car j'étais sensée partir depuis ce matin.

Je le regarde prendre une chaise pour s'asseoir à côté de moi.

__ Tu as gaffées et maintenant tu as peur de rentrer à la maison n'est ce pas mademoiselle? M'interroge t-il avec un sourire narquois.

Le Mari De Ma Sœur Where stories live. Discover now