Chapitre 26

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— Loïs...

— Oui c'est mon prénom...

Ce gars casse toujours l'ambiance, je vous jure...

— Un problème ? reprit-il.

Je soupirais mais ne disais rien de plus. Loïs se rapprocha une nouvelle fois de moi. Ses lèvres avancèrent de plus en plus vers les miennes, jusqu'à...

Que la porte s'ouvre et que Brice ne débarque.

— Ah désolé frérot !

Loïs attrapa un coussin et le lui lança directement dessus. Bien-sûr, Brice l'évita.

— À chaque fois quelqu'un casse le moment ! C'est pas possible merde ! râla Loïs.

— Roh c'est bon, il y aura d'autres fois. Ou peut-être  pas, répliquai-je, en haussant les épaules.

J'ai dit ça spécialement pour l'embêter et ça a plutôt bien marché, je l'avoue. Il me lança un regard noir et se dirigea ensuite dans la salle de bain. Je l'observais partir, avant de me retourner pour croiser regard vers mon petit Brice.

— Alala, c'est dur l'amour, dit-t-il.

— Juste avec ton grand frère, complétai-je, en lui adressant un clin d'œil.

Il hocha la tête en souriant, avant de partir de la chambre. Je soufflai, puis m'étalai de nouveau sur son lit. J'entendis l'eau couler, signe que Loïs était donc parti se doucher. Il devait être un peu en colère, et cela me faisait bien rire. Après tout, il me cherche, alors j'ai bien le droit de le chercher moi aussi. Vingt minutes plus tard, la porte de la salle de bain s'ouvrit. Je tournai ma tête pour apercevoir Loïs torse nu, avec seulement comme vêtement un short noir. Il était en train de se sécher les cheveux, mais il me regardait avec un petit sourire en coin.

Il le fait exprès.

Je me levai du lit pour me diriger vers la salle de bain, quand il m'attrapa par la taille pour me faire coller contre lui. De légères gouttes glissèrent dans mon cou, mais je n'avais pas froid, au contraire. La température de mon corps monta d'un seul coup.

— Lâche-moi, Loïs...

Il posa son front contre le mien. Son souffle chaud se répercuta sur moi et me procura immédiatement des milliers de frissons.

— J'ai l'impression que tu me repousses à chaque fois... dit-il tout bas, en regardant le sol.

Il pense réellement ça ? Hum...  J'ai envie de jouer un peu avec lui. Sadique ? Non.

— De quoi tu parles ?

Loïs se recula pour me fixer intensément de ses yeux marrons, presque noirs.

— Tu te fous de moi là ?

— Bien-sûr.

Un sourire apparut sur ses lèvres et il rapprocha à nouveau son visage du mien. On aurait dit qu'il attendait mon approbation pour le faire. Je lâchais un petit rire, avant de murmurer :

— Tu peux idiot.

Son sourire s'agrandit encore plus sur son visage. Il se rapprocha encore plus de moi et...  Il scella enfin nos lèvres, dans un tendre baiser. Loïs glissa sa main dans mes cheveux et je fis de même dans son cou. Plus tard, il posa de nouveau son front contre le mien et ferma les yeux.

– Putain. Tu me chamboules trop...

Je souris face à sa remarque et l'embrassai sur la joue. Il ouvrit les yeux, avant de dire, moqueur :

— Tu peux faire mieux.

Je lâchai un petit rire et l'embrassai de nouveau. Mais cette fois, sur la bouche.

— Quand tu goûtes à ça tu ne veux plus t'arrêter, n'est-ce pas , ricana-t-il, en posant une main sur ma joue, désormais chaude.

Je roulai des yeux et le repoussai gentiment.

— Tais-toi, continuai-je avec un léger sourire en coin, je l'avoue.

Il me sourit en retour et partit ensuite vers son armoire. Il me jeta un t-shirt gris et un short noir.

— Tiens, prend ça pour te doucher.

Je le remerciai et me dirigeai donc vers la salle de bain. Enfin. J'étais en sous-vêtements quand la porte s'ouvrit d'un coup, me faisant sursauter. Un sifflement se fit entendre. Je me retournai précipitamment et tiens donc, qui était-ce ? Bien évidement Loïs. Je repris vite ma jupe et j'essayais de me cacher tant bien que mal, il faut se l'avouer.

— Dégage Loïs !

— Roh c'est bon. Tiens des serviettes et un gant de toilette. Allez bonne douche Romy ! s'exclama-t-il, avant de partir de la salle de bain.

Je me précipitai sur la porte et la fermai  directement à clé. On n'est jamais trop prudent. Je retirai ensuite ce qui me restait comme vêtements et me faufilai dans la douche. Par la suite, je me séchais les cheveux, assez vite, puis rentrais de nouveau dans la chambre. Loïs était allongé sur le lit, son portable en main. Bien-sûr, il n'avait pas mis de t-shirt entre-temps.

— Il est déjà tard, allez hop au lit ! s'exclama-t-il, étrangement.

Je ne disais rien, mais me glissai dans le lit. Il se déplaça vers moi, mais je reculai, en voulant le chercher un peu.

— Romane viens là, pesta-t-il.

Je lâchai un rire et me reculai encore.
Ah mais c'est vrai. Le lit a quand même une fin. Je me retrouvai par terre en moins de deux, avant d'entendre Loïs exploser de rire.

— Arrête ! C'est pas drôle ! dis-je en essayant de me relever, mais je glissai aussitôt sur quelque chose, ce qui me refis immédiatement chuter.

Je lâchai un grognement et Loïs ria de plus belle ; il daigna enfin à m'aider, après avoir séché ses larmes.

— Ça va ? me demanda-t-il, en essayant de cacher son grand sourire.

Je lui fis une grimace et me réfugiai dans le lit. Je pris la place de Loïs car au moins, je ne risquerais pas de tomber, étant donné qu'il y a un mur. Loïs rigola encore, avant d'éteindre la lumière et de me rejoindre.

— N'empêche... T'as vraiment pas de chance toi.

— Tais-toi, râlai-je, pendant qu'il se collait contre moi. Dégage idiot, repris-je, en lui donnant de légers coups de coudes.

– Non.

Étant fatiguée et n'ayant plus la force de me battre avec lui, j'abandonnais donc.

— Tu vois quand tu veux, reprit-il en m'embrassant la joue.

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