Chapitre 40

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    La porte s'ouvrit et un brouhaha pas possible s'en suivit. Tout l'équipe débarqua. Certains lancèrent des confettis en l'air, certains sifflèrent, d'autres hurlèrent... Romane eut tellement peur qu'elle tomba du lit. Tout le monde se tût directement. Un blanc s'installa. Plus personne n'osait parler et ça, je comprenais bien pourquoi.

La furie -qui est ma merveilleuse petite amie- se leva, avant de crier :

— Mais vous faites quoi là !

    Ben esquissa un petit sourire, mais les autres ne bronchaient pas.

— Coucou ! s'exclama soudainement Clément, en brisant ce lourd silence.

   Certains rigolèrent, tandis que Romane attrapa un coussin et le lui balança en pleine tête.

— Partez ! reprit-elle.

Ils s'échangèrent tous un regard.

Oh non.
Ils ne vont pas oser.

Eh bien si.

Ni une ni deux, ils lui sautèrent tous dessus. Ils l'encerclèrent tous, en criant « CÂLIN COLLECTIF ! »

    Romane essaya de s'échapper, mais disons qu'avec tous ces mecs qui l'entouraient, il était difficile de s'extirper de là. La colère de Romane s'évada petit à petit, puis elle se mit ensuite à sourire.

Alala les femmes et leurs caractères.

— Bon allez, laissez-moi les gars ! continua-t-elle, en se décalant finalement de ce câlin de groupe.

– Nous étions tous inquiets de ton état. Mais on dirait que tu vas beaucoup mieux maintenant ! continua Clément, en lui tapotant la tête.

    Voilà. La tension disparue aussi vite qu'elle était arrivée. Les gars sont restés un peu avec elle à discuter de tout et de rien, puis ils décidèrent de partir afin qu'elle se repose un peu. Romane les salua donc, contente et heureuse qu'ils se soient inquiétés pour elle. Elle se posa ensuite sur le lit et j'avais décidé d'aller chercher quelques trucs à manger.

**

PDV Romane

    Allongée sur le lit, la porte de chambre s'ouvrit à nouveau. C'était Loïs, avec les bras chargés de nourriture. Il déposa immédiatement tout ce petit tas sur le lit.

— Nous ne sommes que deux à manger. Pas un troupeau de lion affamés, annonçai-je, en regardant toute cette nourriture étalée sur le lit.

— Bah je ne savais pas trop quoi prendre... Je voulais que tu ne manques de rien... dit-il tout bas, en se grattant la nuque.

— Oh. Tu es tellement adorable quand tu es gêné comme ça, ricanai-je, amusée.

Il grogna puis s'installa ensuite, sur le lit. Je crois qu'il boudait un peu. Alala les hommes et leur égo.

– Tu m'en veux parce que j'ai dit que tu étais mignon quand tu étais gêné ? demandai-je, encore une fois, toute souriante.

Il ne répondit pas.

Roh lala. Pire qu'un gosse quand il veut !

    Je me rapprochai de lui puis posai ma tête contre son dos.

— Looooooïs.

— Romaaaane.

— On mangeeeee, dis-je sur le même ton.

   Loïs acquiesça par un baiser sur mes lèvres. Après cela, nous décisions donc de manger. Loïs avait entre-temps, allumé la télé. Nous atterrissions sur un documentaire qui parlait de l'école de foot la plus réputée, se trouvant au Canada. Je constatais aussitôt que Loïs était complètement absorbé par l'écran.

— Ça t'intéresse ? demandai-je, en avalant un bout de mon sandwich.

— Oui. Je veux m'inscrire là-bas plus tard. Tu sais bien que tous les grands joueurs ont fait leurs études dans cette école. Et depuis que je suis petit ,
je rêve d'y aller, répondit-il, ses yeux étant toujours rivés sur cet écran de couleurs.

    Mon coeur se serra à l'entente de ses paroles. Il souhaitait s'inscrire dans cette école. Si cela se passait, alors nous serions séparés. J'avalais ma salive dans un mauvais goût, puis continuais de regarder la télé. Le reportage fini, Loïs se tourna vers moi.

— Ça ne va pas ? Pourquoi tu fais cette tête ?

— Ah si si... Tout va bien.

Il s'avança vers moi, puis posa ses lèvres sur mon front.

— Si un jour je pars là-bas, je te promets de ne pas t'abandonner. Je t'enverrais toujours des messages et je t'appellerais tous les jours. On ne se quittera pas, promis.

Il avait lu dans mes pensées. Mon coeur s'accéléra à l'entente de ses paroles. Je posai ma tête contre son torse, avant de dire tout bas :

— Je l'espère...

Il posa une main dans mes cheveux et les ébouriffa.

— Je te le promets.

   Loïs m'offrît un sourire réconfortant, puis se rapprocha de moi. Son souffle chaud qui se posait sur ma peau, me procura quelques frissons. Il approcha ensuite ses lèvres des miennes et les scella enfin dans un doux baiser. Ma main se posa instinctivement derrière sa nuque. Le baiser devenait de plus en plus intense et Loïs me fit basculer en arrière, de sorte à ce que je sois couchée sur le lit. Il déposa désormais des baisers le long de mon cou, cela faisant redoubler les battements de mon coeur.

    Je me soulevai légèrement et scellai une nouvelle fois nos lèvres.

One love One passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant