Chapitre 41

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    Les rayons du soleil commençant à être de plus en plus forts, je décidai de me réveiller. J'ouvris difficilement les yeux, en me rendant compte que Loïs n'était plus là. Je tournai légèrement la tête pour constater qu'il était déjà neuf heures passés. Je me levai et partis prendre une petite douche. Ma douche terminée, j'enfilai pressement un jean et un t-shirt simple.

    Après m'être coiffé et tout le tralala, je partis donc en direction du terrain de football. Arrivée là-bas, je compris que les garçons étaient en train de jouer des matchs. C'était l'équipe de Loïs contre celle de Richard, un membre de l'équipe de mon père. Je vis également Ben sur les gradins qui me faisait de grands signes. Après avoir salués tout le monde, je me posai à côté de Ben. Nous discutions de tout et de rien et je lançai des petits regards à Loïs, qui était bien-sûr trop concentré pour le voir. Le coup de sifflet retentit, signalant que le match était terminé. L'équipe de Loïs l'avait remporté. Une autre équipe se plaça donc sur le terrain, pendant que celle de Loïs remonta afin de s'installer dans les gradins.

    Dès que Loïs m'aperçut, un grand sourire se dessina sur son visage. Il venait ensuite se poser à côté de moi.

— Mon bisou, m'annonça-t-il, tout souriant.

— Ah non. T'es tout transpirant là, dis-je, moi aussi, en souriant.

Il soupira, avant de se coller contre moi.

– Ah, dégage Loïs !

    Il continuait et j'essayais de le repousser, en vain. Il arrêta enfin de se coller à moi, puis prit une bouteille d'eau. À la fin de sa gorgée, il me regardait d'un air amusé.

— Quoi ?

— T'as soif ? me demanda-t-il.

— Non pour...

    Je n'eus même pas eu le temps de terminer ma phrase, qu'il versa toute l'eau de la bouteille sur moi.

Ben explosa de rire.
Moi pas.

    J'écartai une mèche de cheveux qui passait sur mon front pour ensuite lui lancer un regard noir. Bien-sûr, monsieur me souriait de toutes ses dents.

— Tu es sérieux ? questionnai-je, très calmement.

Il faut que je reste calme.
Oui c'est ça Romane.
Adopte la calmatitude.

— La demoiselle n'avait qu'à pas s'endormir hier soir, répliqua-t-il, en haussant les épaules.

– J'étais fatiguée crétin, pesta-je, en lui donnant une petite frappe au ventre.

    Loïs poussa un petit gémissement en tenant son ventre.

– Ça fait trop mal !

— Bien fait.

    Je décidai de me lever pour changer de tenue. J'entendis soudainement quelques sifflements de garçons et je compris vite le pourquoi. J'avais un débardeur blanc. J'allai répliquer quelque chose, quand je reçus un t-shirt sur moi. Je me retournai donc pour faire face à son torse nu. Je souris puis lui lançai immédiatement son t-shirt. Loïs me regardait, mais ne disait rien.

— T'es chiant. Vraiment chiant, dis-je simplement, avant de me retourner.

    Certains échappèrent des rires alors que lui, rien. Ben se leva aussitôt et me donna chaleureusement sa veste. Je le remerciai, puis tirai la langue à Loïs, avant de partir pour me changer. Arrivée dans la chambre, je commençais à retirer mon t-shirt, quand soudain la porte s'ouvrit. Ah. Voilà que Loïs apparut. J'allais répliquer quelque chose, quand il vint m'enlacer directement. J'essayais de me dégager, mais c'était peine perdue.

— Lâche-moi.

— Je suis désolé, dit-il à mon étonnement.

– Ne t'en fais pas. Grâce à toi, tout le monde a pu admirer mon magnifique soutien gorge.

    Il laissa échapper un rire, avant de reprendre la parole :

— Oui je sais et je m'en veux. Normalement je dois être le seul à voir cela.

– C'est vrai. Bon peux me laisser ? Je dois me changer là.

Je n'allais pas rester en soutien gorge tout de même.

    Mais soudainement, Loïs commença à descendre ses mains de plus en plus bas. Il les stoppa net, là où était accroché mon soutien gorge. Il commença à faire descendre les bretelles.

— Mais tu fais quoi, Loïs ! m'exclamai-je, en plaquant mon soutien gorge contre la poitrine.

— J'ai envie de recommencer ce qu'on avait débuté hier soir, m'annonça-t-il subitement.

Oula. Alerte rouge.

— On ne peut pas ! avouai-je rapidement, en le repoussant.

   Je replaçai mieux mon soutien gorge et courus me réfugier dans la salle de bain.

One love One passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant