1.4

202 17 20
                                    

La douce lumière caressant mon visage me réveille tranquillement. Je me sens légère, reposée. Je m'assois sur le lit et découvre ma nouvelle chambre. Mon lit est contre une planche de bois plaquée au mur. A côté de celui –ci se trouve deux tables de chevet l'une à côté de l'autre et un autre lit plus loin. En face de moi, il y a une table en bois sombre avec deux chaises noires et une télévision accroché au-dessus. Une grande fenêtre avec des rideaux marron clair éclairait la chambre. Ce mélange de blanc et marron rendait la chambre jolie tout en restant dans des tons neutres. Quelqu'un entre, un homme plus âgée qui m'est inconnu.

« Qui êtes-vous ? » Demandé-je sur l'offensive à l'inconnu.

L'homme me regarde d'un air interloqué, comme si la réponse à ma question était évidente.

« Bah je suis ton camarade de chambre, me répond-il avant d'aller s'assoir sur l'autre lit.

— Un camarade de chambre ? Mais où sommes-nous ?

— Bah à l'hôpital » dit l'homme exaspéré.

C'est sur ces mots que tout ce que je voulais oublier me revint. Ses souvenirs font monter tout un tas de question en moi mais aussi la peur que la douleur ne soit pas finie. La porte s'ouvre de nouveau sur Olivier.

« Bien dormi ? Me demande-t-il.

— Plutôt, réponds-je.

— Aujourd'hui commence ton apprentissage, ta transformation est terminée, viens avec moi »

Je me lève et le suis sans entrain. Il entre dans une pièce, prend un sac à dos et ressort. Il me conduit jusqu'à l'extérieur, à l'arrière de l'hôpital. Il y avait ici un petit terrain tranquille et vide de toute personne ou d'activité. Olivier s'assoit dans l'herbe et me fait signe d'en faire de même.

« Tu as faim » me demande-t-il

Mon ventre gargouillant répond à ma place, je suis affamée. Il fouille alors dans son sac et en sort deux boites en plastiques. Il m'en tend une et garde l'autre.

« Bon appétit » me dit-il.

J'ouvre la boîte et y découvre un rat inanimé. Instinctivement, je la lâche et elle tombe lourdement sur le sol sans que le contenu n'en sorte. Pendant ce temps, Olivier croque dans un sandwich qui avait l'air des plus appétissants.

« Pourquoi vous mangez un sandwich et moi je n'ai rien à manger, m'offusqué-je, le but est de me torturer ?

— Ce n'est pas moi qui ai fait tomber mon repas par terre.

— Vous appelez ça un repas, m'énervé-je en montrant l'animal.

— Je me suis embêté à le paralyser alors tu pourrais faire un effort.

— Parce qu'il est vivant en plus ! Hors de question que j'y touche !

— Tiens puisque tu fais la fine bouche » se résigne-t-il en me donnant un bout de son sandwich.

Je croque goulument dedans mais recrache le morceau aussitôt face à ce met infâme.

« Qu'y a-t-il là-dedans ? questionné-je dégoutée.

— C'est un sandwich des plus banals, confirme-t-il en me tendant l'emballage de celui-ci. Mais j'ai peut-être oublié de te dire quelque chose.

— Quoi ?

— Ceci n'est plus ta nourriture, m'explique-t-il, ce n'est pas de la nourriture pour un vampire pur par contre le sang de cet animal, si.

— Comment dois-je faire ?

La Royauté du RubisWhere stories live. Discover now