Chapitre 6

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/!\ Chapitre déconseillé au moins de 18 ans et/ou aux personnes sensibles. Scènes à caractère sexuelles. /!\

Si vous faites partie de ces personnes, des logos 🔞 vont vous prévenir de la position de la scène, lorsque vous les voyez, allez directement à la fin du chapitre, il y aura un résumé de ce qui s'est passé juste après

Une souris semble se balader autour de moi. Je la cherche partout mais elle semble introuvable. Soudainement, le bruit de ses pas se coupe pour être remplacé par un son plus lourd et régulier. Des pas humains s'approchent. Je me tourne dans la direction de ceux-ci et découvre Max. Des murmures imperceptibles emplissent soudainement la pièce alors qu'aucun de nous deux ne parle.

« Va-t'en ! » Crie soudain mon ami dans un souffle apeuré.

Je suis brutalement sortie de mon sommeil et rencontre un visage cagoulé penché au-dessus du mien. Prise d'une soudaine panique, je tente de m'éloigner au plus de cette personne mais mes chevilles et mes poignets refusent de bouger. Je lève la tête et découvre trois autres personnes cagoulées, l'une tient mes chevilles tandis que les deux autres commencent à me ligoter les poignets. Mon corps veut fuir, il panique, mais ma conscience me hurle de me calmer. Mes habitudes des sports de combats reprennent le dessus. Il me faut une ouverture.

« Que me voulez-vous ? Demandé-je aussi paniquée que je peux le paraître à l'homme au-dessus de moi.

— Que tu disparaisses, répond-il naturellement.

— Vous allez me tuer ? » M'inquiété-je sérieusement.

Il ne répond pas et commence à chercher quelque chose dans un sac. Ça sent très mauvais pour moi.

« Tuer un vampire n'est pas une bonne idée, tous les vampires savent qu'on est immortel alors un vampire qui meurt c'est forcément un meurtre, tenté-je de raisonner. Et si vous êtes là, c'est que vous savez de quoi je suis capable ! »

L'homme à mes côtés sort une aiguille de ses affaires tandis que la corde serre de plus en plus mes frêles poignets.

« Nous avons d'autres desseins pour toi. » dit-il en me montrant l'aiguille.

Il fixe l'outil comme s'il en admirait le contenu. J'ai mon ouverture. Je donne un coup de tête dans sa direction. Par chance, j'arrive à frapper ce qui me semble être son nez. Il lâche un cri de douleur et s'éloigne soudainement. Mes chevilles semblent moins bloquées sous le coup de la distraction. Dans un geste brusque, j'arrive à libérer une de mes jambes et assène un grand coup avec celle-ci dans le bas ventre de mon ennemi qui tombe à terre sous le choc. Les deux autres, voyant mon agitation soudaine, resserrent les liens de mes bras et me mette à plat ventre sur mon lit afin de m'immobiliser.

« Ne la brusquez pas trop, ordonne l'homme à la seringue. Ce serait bête de lui faire perdre toute envie de coopérer. »

Il s'assoit devant moi et brandit de nouveau l'objet de ma torture.

« Tu crois vraiment que j'ai envie de coopérer avec des gens qui me kidnappent, me défends-je. Ah mais oui j'oubliais ! Je ne vais pas avoir d'autre choix.

— Tu n'es pas obligé de coopérer, ta simple disparition en ce monde nous sera bénéfique mais disons que ta coopération nous aidera d'autant plus, dévoile-t-il.

— Pourquoi ?

— Parce que tu es l'élément qui garde tout cela calme et invisible. Sans toi tout explose.

— Je croyais que vous vouliez sauver les humains ! »

Aucune réponse ne parvient à mes oreilles. Je ne vois plus la seringue mais je sais qu'elle se rapproche dangereusement de ma peau. Je commence alors à me transformer en commençant par mes mains. Avec mes longues griffes, j'essaie de couper les liens autours de mes poignets.

La Royauté du RubisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant