La Royauté du Rubis

3.6

/!\ Chapitre déconseillé au moins de 18 ans et/ou aux personnes sensibles. Scènes à caractère sexuelles. /!\ 

Si vous faites partie de ces personnes de logos 🔞 vont vous prévenir de la position de la scène, lorsque vous les voyez, allez directement à la fin du chapitre, il y aura un résumé de ce qui s'est passé juste après

Le lendemain, comme prévu, il frappe à ma porte à sept heures du matin. J'ai renfilé mon jean et mon pull avec lesquels je suis arrivée hier en espérant que ça aille car je ne sais pas ce qu'on va faire. Je sors de ma chambre et retrouve Léo, lui aussi habillé simplement ce qui me rassure.

« Vous n'avez rien dit à Florent j'espère..., commence-t-il.

— Bonjour, oui j'ai bien dormi et vous ? » Le coupé-je.

Il semble déconcerté par ma réponse alors que je le regarde fixement, attendant toujours ne serait-ce qu'un peu de politesse, qui ne vient pas.

« Si vous ne connaissez pas les règles de politesse, ayez au moins l'amabilité d'arrêter de me vouvoyer, dis-je finalement.

— Alors fais de même, m'invite-t-il.

— Où allons-nous ? Lui demandé-je.

— Je n'ai pas à te le dire.

— Mais tu vas le faire.

— Bien sûr que non ! Je te l'ai dit, tu sauras tout en temps voulu. »

Nous sortons de l'hôtel en silence. Là, une voiture noire d'une bonne marque nous attend. L'homme à mes côtés ouvre la porte passagère et m'invite à m'installer. Je prends place dans le véhicule et attache ma ceinture de sécurité. L'intérieur est très moderne, il s'agit surement d'une des dernières voitures sorties. Il s'installe sur la place conductrice et démarre la voiture. Il conduit dans Paris, dans des rues qui me sont inconnues —en même temps je ne suis pas parisienne. Nous nous arrêtons devant un bâtiment bien moins luxueux que ce que j'ai vu jusqu'à maintenant à Paris, il fait même tâche ici. C'est un simple petit immeuble gris devant lequel se trouve un assez grand terrain. Léo descend de la voiture alors je fais de même.

« J'espère que tu as bien compris que tout ce qui s'est passé, se passe et se passera depuis notre rencontre restera secret, dit-il avec un regard plein de sous-entendu.

— Tu n'as pas l'air de me faire confiance, me vexé-je. Bien sûr que tout restera secret ! »

Son expression ne change pas mais cependant il décide de commencer à traverser le grand terrain qui nous sépare du bâtiment. Je m'apprête à le suivre mais mon téléphone se met à sonner. Il se retourne vivement et me regarde suspicieusement alors que je sors mon téléphone de ma poche pour voir qui m'appelle.

« C'est Florent, dis-je.

— Répond et trouve un mensonge à lui faire avaler. »

J'obéis et colle le téléphone à mon oreille.

« Allo ?

— C'est Florent, confirme-t-il. Où es-tu ? J'ai frappé à ta chambre et t'ai cherché dans l'hôtel mais je n'ai rien eu.

— Je suis dans une autre chambre avec un homme. » mentis-je avec le sourire aux lèvres en pensant à la scène.

Léo roule des yeux face à mon mensonge. J'aimerais pouvoir lire dans ses pensées pour savoir ce qu'il en pense mais ce n'est pas possible. Dans le fond, j'aimerais que cette remarque l'ait fait rire.

« Tu sais très bien que je ne cautionne pas ce comportement ! M'engueule Florent comme à son habitude. On peut se voir ?

— Euh non, là on vient de se réveiller et on comptait retrouver nos extases de cette nuit, dis-je fière de mon mensonge.