The walking dead - The whistler vol.1

L'attaque.

Incapable de bouger, je tente de comprendre ce qu'il se passe, et pourquoi Gomez semble autant perturbé. Puis les souvenirs me reviennent en mémoire. La griffure, les douleurs, le sang, mes yeux changeant subitement.

– Je suis morte c'est ça. Je suis au paradis, murmuré-je tout me levant, faisant les cents pas dans la pièce.

– Non. Tu es bel et bien vivante Mila, m'affirme Gomez, me tenant fermement par les bras.

– Je ne comprends rien à ce qui se passe, dis-je, complètement désorientée. Gomez, qu'est-ce qu'il s'est passé ? m'accrochant fortement à ses bras.

– Tu devrais t'asseoir et te calmer d'accord,  me forçant presque à poser mes fesses sur une chaise. Je vais te chercher de l'eau.

Une fois assise, je tente de rassembler mes idées lorsqu'une petite douleur me sort de mes pensées. J'ai mal sur l'un de mes flans. Comme si elle me rappelait à l'ordre. Tandis que je vois Gomez faire couler l'eau pour me servir un verre, tout me revient brutalement en plein visage. Ma mission avec Dwight. L'attaque des serpents. L'homme que j'ai abattu, puis les rôdeurs. J'ai été griffé par l'un d'eux.

– Comment est-ce possible ? soufflé-je, soulevant mon tee-shirt pour regarde la plaie.

Je me rappelle également des dernières paroles de mon ami lors de mon réveil. Que voulait-il dire par ça a fonctionné. Est-il au courant de quelque chose que j'ignore ? Il me rejoint, me tendant le verre lorsque je me lève brusquement pour le lui balancer au visage avant de le jeter par terre.

– Et si tu me disais ce qu'il se passe maintenant ? Pourquoi suis-je encore en vie ? demandé-je sur un ton de colère. Je veux des explications. Réponds ! haussé-je, commençant à perdre patience.

– Je peux tout t'expliquer Mila, répond-il calmement, mettant ses mains devant lui comme s'il avait peur que je m'en prenne à lui. Ne te fâche pas, d'accord, poursuit-il en reculant d'un pas quand je m'approche dangereusement de lui.

– T'as plutôt intérêt avant que je te tue de mes propres mains ! le poussant violemment. Je t'écoute, croisant mes bras sous ma poitrine, attendant ce qu'il a à me dire.

– Je te dirais tout ce que tu veux savoir mais pas maintenant. Je te rappelle qu'on est attaqué. On doit...

– Je m'en fous, lui coupant la parole, l'attrapant ensuite par le col de son tee-shirt. Tu ne bougeras pas d'ici tant que je n'aurai pas eu les réponses à mes questions, affirmé-je, le regard haineux. Est-ce que c'est clair ? C'est clair ! le secouant pour qu'il réagisse.

– Okay. Okay. C'est bon, tu peux me lâcher.

– Très bien. Je t'écoute.

– Tu te souviens que nous étions souvent amenés à faire des examens sanguins pour le compte de l'armée et que nos échantillons de sang étaient stockés en cas de besoin.

– Oui et alors ?

– Disons que l'un des scientifiques de la base travaillait déjà sur un antidote.

– Comment ça ? Qu'est-ce que ça veut dire ? 

– Quand tout ce bordel a commencé, un de tes soldats lui a apporté un échantillon de sang d'une de ces choses contaminées afin de l'examiner et de pouvoir créer un antivirus.

– Comment a-t-il pu faire ça ?

– Il menait des expériences sur les animaux, et après plusieurs semaines, il a presque réussi.

– Presque ?

– Oui. Les effets étaient presque concluants, mais il y eu un souci avec le labo de notre base, et tous ses échantillons ainsi que les animaux présents ont été brûlés comme la procédure stipule de le faire en cas de danger imminent.