Dans un monde apocalyptique où règnent le chaos, les maladies et les guerres, Mila sera confrontée à l'horreur quand elle aura le malheur de croiser la route de celui que l'on appelle le siffleur. Le grand, puissant et psychotique Negan.
Elle pensa...
– Mais putain, s'énerve Negan, le regard noir. On peut savoir à quoi vous jouez nom de dieu ! haussant le ton. Frankie ? Tanya ? s'approchant des femmes. Personne. Sérieux, leur riant au nez. Vous deux, désignant la brune et la rousse. Allez faire un tour.
– Negan, on...
– J'ai dis... coupant la parole à Frankie. Allez faire un tour, répète-t-il, le visage fermé et colérique.
Les deux femmes ne se font pas prier et sortent rapidement de l'appartement, tandis que Negan reste seul avec Amber.
– Viens par là Amber, lui tendant la main, un sourire sur les lèvres.
– Je suis désolée, Negan, murmure-t-elle en prenant sa main. Ce n'était pas mon idée. J'ai jamais voulu ça... J'a.i..
– Hey... lui coupant la parole. Calmes-toi mon chaton. Je veux juste discuter. C'est tout, la faisant asseoir sur le lit. Alors dis-moi. C'était quoi cette scène dramatique ?
– Tanya pense que la nouvelle n'a rien à faire ici.
– Explique-moi ça, que je comprenne.
– Elle et Frankie ne comprennent pas pourquoi tu ne l'as pas encore tué après tout ce qu'elle t'a fait et la façon dont elle te manque de respect, dit-elle nerveusement, trifouillant ses doigts.
– Je vois, se mettant à sa hauteur. Et toi alors. Qu'est-ce que tu en penses ?
– Moi, plongeant son regard dans le sien.
– Oui. Que crois-tu que je devrais faire de Mila ? Selon toi, est-ce que je fais une erreur en la gardant ici ?
– Je n'ai pas à donner mon avis. Je ne voudrais pas te contrarier.
– N'aie pas peur Amber, au contraire. J'aimerai écouter ton avis, un sourire sur les lèvres, caressant sa joue. Alors je t'écoute.
– D'accord, prenant une grande inspiration. Je pense que si tu la gardes ici, c'est pour une raison bien précise, sinon tu ne l'aurais pas laissé vivre après son comportement vis-à-vis de toi.
– Et de quel comportement tu parles précisément ?
– Disons qu'elle se permet beaucoup de choses. Elle te provoque. Elle te manque de respect devant tes hommes, mais je ne peux pas nier qu'elle n'a pas la niaque parce que cette nana a vraiment du mordant.
– Je vois. Continue.
– Depuis qu'elle est ici, j'ai l'impression que les choses commencent à changer. Je ne sais pas si c'est en bien ou en en mal, mais disons que depuis qu'elle est là, il y a moins de... s'arrêtant brusquement.
– Moins de quoi ? Poursuis Amber.
– Il y a moins de barbarie, lance-t-elle, ses larmes menaçant de couler.
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