The walking dead - The whistler vol.1

Désorientée.

– Je vois, murmuré-je, toujours aussi confuse. Dites moi docteur, où est-ce qu'on est ?

– On appelle cet endroit le sanctuaire.

– Et qui dirige ici ?

–  Il s'appelle Negan.

– Negan, répété-je, surprise. Vraiment ? Ce narcissique est le chef ?

– Oui, répond-il amusé, un léger rictus sur les lèvres.

– Génial, soupiré-je. Vous savez où est-ce que je pourrais me doucher ou même faire un brin de toilette ?

– La porte de droite, me la désignant du regard.

– Merci. Ce serait possible d'avoir des fringues propres aussi, s'il vous plaît.

– Il y a tout ce qu'il faut dans le placard, le désignant de sa main. Vous n'aurez qu'à vous servir.

– Okay, merci, lui souriant poliment.

– Écoutez, avant de partir, j'aimerai pouvoir vous parler. Avant votre amnésie, vous sembliez être quelqu'un de plutôt censée alors je dois vous mettre au courant de certaines choses concernant cet endroit.

– Ça a l'air sérieux. Je vous écoute. Que se passe-t-il ?

– Vous avez oublié ce lieu, par conséquent, les règles que Negan a instauré. Il se peut que vous soyez amenée à voir des choses qui ne vous plairont pas. Que vous entendiez des choses qui vous déplairont, alors tout ce que je vous demande, pour votre bien et votre santé, c'est de faire profil bas. Au moins le temps que vous puissiez vous rétablir et éventuellement retrouver vos souvenirs. Vous sentez-vous capable de faire ça ?

– Je suppose que oui même si l'idée ne me plaît pas, dis-je perplexe. Je peux vous demander quelque chose en retour.

– Bien sûr.

– Vous pourriez me retirer cette perfusion ?

– Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Vous êtes encore fragile et vous devez reprendre des forces.

–Je ne suis plus une enfant docteur. Je viens de survivre à des tortures, alors s'il vous plaît, retirez là ou je le ferais moi-même. À vous de voir, posant ma main près de l'aiguille plantée dans mon bras.

– C'est bon. Ne touchez à rien, s'approchant de moi. Je m'en occupe, retirant délicatement l'aiguille avant de poser un pansement à cause du saignement.

– Merci.

– Je reviens vous voir dans une heure. En attendant, vous pourrez prendre votre douche tranquillement, il y a tout ce qu'il faut dans la salle de bains.

– D'accord. Merci, lui souriant poliment, le voyant s'en aller avant de reprendre. Docteur, attendez s'il vous plaît.

– Qu'est-ce qu'il y a ? rebroussant chemin pour me rejoindre.

– Pourriez vous me dire ce que j'ai concrètement. Je veux dire. Mes blessures, qu'en est-il précisément ?  montrant ma main dans un plâtre fait maison.

– Vous êtes sûre de vouloir savoir ? allant s'asseoir non loin de moi, face à la table.

– Oui. J'ai besoin de connaître la vérité à défaut de me souvenir, alors... Ne prenez pas de gants et soyez franc.

– Très bien, prenant une grande inspiration avant de poursuivre. Je ne sais pas ce qui vous est arrivé exactement, ni dans quelles conditions, mais d'après vos blessures et après vous avoir examiné, voilà ce que je peux vous dire. Vous avez subi un traumatisme suffisamment lourd de conséquences pour arriver au point d'en perdre la mémoire.