The walking dead - The whistler vol.1

Karma.

– Je dois voir Negan. Maintenant, haussé-je, à deux doigts d'imploser.

– Restez-tranquille d'accord. Vous venez de vous prendre une sacré raclée et.

– Ce n'est pas la première fois, lui coupant la parole, me levant subitement du lit avant de me casser la gueule par terre. Fais-chier, juré-je avant de me relever en m'aidant du lit.

– C'est pas vrai ! crie alors Carson. Mila, écoutez ce que je vous dis. Vous n'êtes pas en mesure de quoi que ce soit pour le moment.

– Ils vont se faire tuer s'ils sortent ce soir.

– Je suis désolé, dit-il, tout en baissant son regard.

Au moment ou il a la tête baissée, je vois une opportunité, alors j'attrape le scalpel posé sur la table qui est juste à côté de moi. Celui-ci est encore recouvert de mon sang frais, avant de le pointer sur la gorge du doc.

– Qu'est-ce que vous faites ? demande-t-il, les mains en l'air, reculant d'un pas.

– Donnez moi un putain de tee-shirt et des anti-douleurs. Maintenant ! hurlé-je, perdant réellement patience.

Carson s'exécute sans broncher. Il me donne un tee-shirt et les médocs. J'en prends deux de suite afin d'être en plein moyen de mes capacités.

– Vous allez finir par causer votre propre mort, balance-t-il sur un ton exaspéré.

– C'est mon problème, et puis. Je suis déjà morte une fois doc. Je n'ai pas peur de mourir, enfilant le tee-shirt d'une main, le menaçant toujours de l'autre. Ne me suivez pas et n'avertissez personne, c'est compris. 

– Vous ne m'entraînerez pas dans votre chute, alors débrouillez vous toute seule et ne revenez plus ici. Allez. Dégagez.

Je prends donc la porte, courant dans les couloirs à la recherche de Dwight ou de Negan. Après tout, Simon m'a dit que le chef voulait me voir, alors il doit encore être là.

Je cherche le leader dans tous ses appartements et son putain d'harem, mais sans jamais le trouver, quand soudain, j'entends les grincements du grand portail.

– Merde, c'est pas vrai, me mettant à courir dans la direction opposée.

Une fois dehors, je les vois prêts à quitter le sanctuaire.

– Attendez ! Non ! Partez pas ! courant de plus en plus vite en faisant de grands gestes pour les rattraper.

Ils ne m'entendent pas, je suis encore trop loin, alors je cours encore de plus en plus vite et lorsque j'arrive à hauteur des sauveurs qui surveillent le portail, je me saisis de l'un de leur flingue avant de tirer dans un baril contenant de l'essence, le faisant ainsi exploser, pour pouvoir leur montrer ma présence.

– Bordel de merde. C'était quoi ça ? lance le leader, faisant arrêter le convoi.

Il descend du véhicule, accompagné de Di et s'approche furieusement de moi.

– Putain ! rigolant  nerveusement. J'aurai dû me douter que c'est toi qui fout le bordel. Encore.

– Attend, dis-je calmement, tout en m'approchant de lui.

– Putain, t'as vu ta tronche, sérieux.

– Tu voulais me voir alors je suis là.

– Je n'ai pas demandé à te voir blondie. Je me demandais plutôt où tu étais passée. Mais maintenant je sais, m'attrapant fermement le bas du visage, examinant celui-ci.

– C'est pas vrai. Je vais le buter cet enfoiré ! m'énervé-je, la mâchoire crispée.

– De qui tu parles ? demande-t-il, relâchant mon menton.