Dans un monde apocalyptique où règnent le chaos, les maladies et les guerres, Mila sera confrontée à l'horreur quand elle aura le malheur de croiser la route de celui que l'on appelle le siffleur. Le grand, puissant et psychotique Negan.
Elle pensa...
Nous sommes à l'abri, certes, mais le cyclone prend en intensité et le vent est de plus en plus fort. Il est si violent que le coffre de la voiture finit par s'ouvrir brutalement.
– C'est pas vrai ! hurlé-je avant d'essayer de le refermer lorsque je vois une horde s'approcher.
– Mila ! crie Carl avant que j'aperçoive une charogne prête à me mordre sur ma droite.
Je lâche le coffre encore ouvert, avant de me saisir de mon couteau et de tuer ce zonard puant. C'était vraiment moins une avant qu'il ne me morde.
J'essaie à nouveau de refermer ce putain de coffre, aidé difficilement par Carl, mais les rôdeurs commencent à s'empiler face à nous, tandis que le vent en emporte d'autres, les faisant s'écraser avec fracas contre les arbres.
– C'est pas vrai. Je vais pas y arriver Carl. Je suis désolée, dit-elle, le regard inquiet.
– De quoi tu parles ?
– Ne bouge pas d'ici. Je vais revenir je te le promets.
– Mila, non, comprenant ce que je m'apprête à faire. Mila ! hurle-t-il avant que je sorte et referme le coffre sur lui et de le bloquer avec ma seconde ceinture.
À peine ai-je terminé de faire le nœud qu'un geek me tombe dessus. Je me retourne violemment et lui enfonce mes doigts dans les yeux avant de me saisir de mon couteau et de le lui planter dans le crâne.
Je peux à peine bouger avec le vent d'une force inouïe, mais ça me donne en quelque sorte un avantage sur les geeks, car étant plus légers que moi, la plupart se décomposent sous la force de celui-ci, sous mes yeux, ou alors, ils s'envolent avant même de m'atteindre.
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Quant à moi, à chaque fois que j'ai une micro pause entre chaque mort que je massacre, j'essaie d'attacher les sangles de mon sac à dos à la bagnole alors qu'il est encore sur mon dos, histoire de ne pas tomber à cause du cyclone.
Ça me permet ainsi de pouvoir tenir sur mes deux jambes et d'être retenue en cas de rafale, mais surtout, ça me permet de voir arriver les zonards.
Voilà plusieurs heures maintenant que je suis attachée à la voiture, alors que j'entends Carl frapper comme un forcené dessus pour essayer de l'ouvrir, tandis que moi, je tue un à un tous ces enfoirés de macchabées qui s'approchent de moi.
Je commence à être épuisée et la tempête n'a pas l'air de vouloir se terminer. Je tiens à peine debout, mes forces me quittant peu à peu, quand soudain, je sens une main ferme me tirer vers l'intérieur du coffre, avant qu'il se referme sur moi.
Ce n'est que quelques heures plus tard que je me réveille.
– Carl ? dis-je, surprise. Qu'est-ce qui s'est passé ?demandé-je, me cognant la tête en essayant de me redresser tellement nous sommes à l'étroit.
– Tu m'as enfermé dans ce putain de coffre ! hausse-t-il subitement. Voilà ce qui se passe.
