13 ·  ·  · 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒊𝒓𝒆

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➠ 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘦𝘸
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Alors que je discute avec mon parrain, j'essaie de lui faire comprendre que mes crises d'angoisse ne peuvent pas disparaître en un claquement de doigts, mais il reste trop entêté pour le comprendre.

Soudain, un bruit sourd résonne de l'autre côté de la porte, nous incitant à sortir pour découvrir ce qui se passe. Anastasia ou Antonia, je ne sais toujours pas quel nom utiliser, est étendue au sol, ce qui me fait immédiatement réaliser qu'elle écoutait aux portes.

Tellement impolie...

Je ne peux m'empêcher de sourire légèrement devant son manque de discrétion. Elle est comme une caméra cachée, toujours là où elle ne devrait pas être.

Pour ne pas attirer les soupçons de Santi, je joue le jeu et prétends savoir ce qui se passe.

En route vers la voiture, je présume que je dois la raccompagner à son fameux hôtel.

Depuis qu'elle a tenté de m'embrasser, je préfère garder mes distances, même si je dois continuer à la faire passer pour ma petite amie. Il y a quelque chose chez elle qui me met mal à l'aise, et mon instinct me dit de me méfier.

Je démarre la voiture et entame notre trajet. Santiago a toujours critiqué ma prudence au volant, mais je préfère respecter le code de la route. Anastasia, elle, semble impatiente, tapant du talon sur le sol de la voiture.

— Tu ne peux pas accélérer ? J'ai l'impression d'être dans la voiture de mon grand-père.

Je pourrais facilement la remettre à sa place, mais je décide de ne pas perdre mon temps avec des broutilles. Elle peut penser ce qu'elle veut mais je vous promet qu'elle est stressante à gigoter comme elle le fait.

— Putain mais tu peux pas aller plus rapidement ?

— Non, il est indiqué de ne pas dépasser les 90 km/h.

Elle soupire et lève les yeux au ciel, puis murmure comme si je ne l'entendais pas.

— Il est con, celui-là...

— Non, au contraire. Je ne suis pas con, je préserve ma vie et la tienne. Tu devrais me remercier.

Je remarque une voiture qui nous suit depuis chez mon parrain et décide de changer de route par précaution.

— Mais ce n'est pas la bonne...

Je la coupe rapidement.

— Je le sais bien. Baisse-toi et attache ta ceinture.

Elle obéit, et je saisis mon arme dans la boîte à gants. Je surveille sa réaction, mais elle semble prendre la situation avec calme, comme si c'était normal. Je me demande dans quel milieu elle a grandi, car elle n'a aucune peur devant une arme à feu, sois elle fais partie d'une mafia sois sa famille c'était des policiers.

La voiture derrière nous accélère, et je fais de même. Je n'aime pas ça, mais je n'ai pas le choix.

— Enfin...

Des coups de feu éclatent sur le coffre de la voiture, et Anastasia sursaute. Elle n'était visiblement pas préparée à ça.

J'ouvre la vitre et commence à tirer à mon tour, nous roulions à vive allure, la tension dans la voiture devenait palpable. Sans le vouloir, je tourne le volant dans l'autre sens, et juste au moment où je pense que nous allons foncer dans le mur, Anastasia reprend le contrôle de la voiture, redressant habilement la trajectoire.

Je reprends mon souffle, réalisant que je l'avais apparemment coupé en panique.
Paniqué, je cherche une solution pour calmer mes crises. Je me rappelle alors d'une technique que j'avais trouvée pour apaiser mes attaques de panique. Je me concentre sur ma respiration, la rendant plus lente, ce qui diminue toujours l'intensité de mes crises.

She Idealizes The Mafias  Where stories live. Discover now