21 ·  ·  · 𝑪𝒉𝒂𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝑸𝒖𝒊𝒆́𝒕𝒖𝒅𝒆

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➠ 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘦𝘸
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Bryanna se retire en cuisine pour cuisiner, et je dois avouer qu'elle s'en sort bien. J'apprécie toujours ce qu'elle prépare, un délice pour les papilles.

Cependant, je commence à en avoir marre de ma position actuelle. Mes jambes sont nouées de crampes, et mes poignets me font mal à force d'être attachés. Je regrette presque toutes les fois où j'ai fait ça par le passé. Mais je n'ai pas le choix.
Je veux tellement comprendre ce qui a poussé une fille comme elle à rejoindre un monde comme le mien. Elle m'intrigue tellement.

Je regarde autour de moi, à la recherche de quelque chose, mais je ne remarque qu'une photo d'elle plus jeune, avec une autre fille, une blonde comme elle. Je soupire alors que Bryanna accourt vers moi comme une hystérique, me reprochant de l'avoir piégée.

— De quoi tu parles ? lui demandé-je, essayant de garder mon calme.

Quand elle m'explique qu'il y a plusieurs hommes postés autour de la maison, quelque chose se déclenche dans ma tête. Dès ma venue, j'appelle ça une venue et non un enlèvement, car en réalité, je l'ai laissée me prendre de ma propre volonté. Si j'avais été assommé, elle n'aurait même pas réussi à me porter.

Je décide de ne pas lui en parler pour le moment, j'attendrai le bon moment. Pour l'instant, je m'explique simplement et lui propose mon aide.

Je me penche en avant, entendant des coups de feu. Je perds un peu patience alors qu'elle lutte pour défaire le nœud qui m'attache. Elle veut paraître calme comme moi, mais son corps trahit son anxiété.

Quand elle m'entraîne dans la chambre et me donne une arme, je décide de passer un marché, mais en réalité, c'est elle qui passera un marché avec moi. Elle pourrait me laisser crever avec ces gens, ou moi l'inverse. Ensuite, je mènerai ma propre enquête pour savoir qui l'a envoyée. Mais son visage... Il me rappelle quelqu'un, mais je ne sais pas qui.

Je décide de partir avant elle, comme j'en ai l'habitude en mission. Je n'ai jamais eu peur de la mort, car rien ne m'a jamais retenu dans ce monde. Certains ont une famille, des enfants, mais moi, j'ai quoi ?

Je ne sais pas combien ils sont, mais ils ont bien préparé leur coup. Ce qui m'intrigue, c'est qu'ils sont au moins quarante. Auraient-ils confondu l'endroit ? Peut-être pensent-ils que le chef du cartel vit ici ?

Je tire sans réfléchir. Quand je tue, je suis comme un robot, programmé pour ne pas réfléchir. J'ai été entraîné ainsi pendant des années.

Je reconnais certains hommes à l'autre con que j'ai tué. Ils sont fidèles pour venir se venger. Tous des chiens, mais s'ils tuent Santiago, ils chercheront à me tuer pour que je ne sois pas son héritier.

À l'extérieur, je fais le tour complet de la maison, continuant à tuer tout ce qui bouge. Il n'y a pas de voisins, mais il y a une autre maison à côté, sûrement inhabitée. Les gens ici ne se préoccupent pas de ces conflits entre cartels de toute façon.

Une fois que je pense qu'il ne reste plus personne, je rentre à l'intérieur. La blonde me percute, je grimace. Elle me regarde dans les yeux, un regard perçant et envoûtant. Elle me serre dans ses bras sans que je m'y attende. La dernière fois, c'était moi qui l'avais prise dans mes bras, mais c'était hypocrite de sa part mais là je sens que la... c'est différent... je suis crispé... je n'ose même pas la toucher... même respirer m'est interdit. Elle a besoin de réconfort... mon réconfort... j'ai jamais eu l'habitude de tout ça... c'est ... bizarre ?

Elle me lâche soudainement, comme si ce geste n'avait plus aucun sens pour elle. Cette brusque séparation me blesse légèrement, mais je ne parviens pas à comprendre pourquoi cela m'importe autant. Une étrange sensation de vide s'empare de moi.

She Idealizes The Mafias  Where stories live. Discover now