She Idealizes The Mafias

37 ·  ·  · 𝑽𝒆𝒏𝒈𝒆𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒊𝒓𝒓𝒆́𝒇𝒍𝒆́𝒄𝒉𝒊𝒆

➠ 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘦𝘸
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Quand j'ai décidé de me rapprocher d'elle, je me suis senti comme un funambule avançant sur un fil ténu entre le désir de la voir et la peur de l'engagement. C'était un mélange de courage et d'incertitude qui m'animait, mais au fond de moi, je savais que c'était une excuse pour avoir du contact avec elle.

En claquant la porte derrière moi, je tente de feindre la colère, mais la vérité est que je ne ressens pas de réelle frustration. Je ne peux pas être en colère contre elle, même si je ne l'aime même pas. C'est absurde de prétendre le contraire ; je n'ai jamais été amoureux, alors comment pourrais-je l'être maintenant ?

Je me sens perdu, comme si je naviguais dans un océan de confusion émotionnelle. J'ai du mal à m'aimer moi-même, alors comment pourrais-je prétendre aimer quelqu'un d'autre ? C'est un sentiment étrange, presque étranger pour moi.

Les relations amoureuses semblent être un territoire inexploré, un domaine réservé à ceux qui savent ce qu'est l'amour, ce qu'est le véritable attachement. Mais pour moi, c'est un concept flou, une notion lointaine.

Je me demande parfois si je suis capable d'aimer, si je suis même capable de ressentir des émotions aussi profondes.

Je me demande souvent si je suis destiné à rester seul, condamné à errer dans ce monde sans jamais trouver le véritable amour. Peut-être que je suis juste incapable de ressentir ce que les autres ressentent, incapable de comprendre ce que signifie vraiment être amoureux. C'est une pensée décourageante, mais elle hante mes pensées, me rappelant constamment ma propre solitude.

11 h 57, Barrio El Poblado, Medellin, Colombia.
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Je me dirige vers chez mon parrain, cherchant refuge dans sa maison. Malheureusement, il n'est pas là, et je me retrouve confronté à la présence de ses amis qui squattent les lieux. Leurs rires gras et leurs conversations sans fin sur l'argent et le pouvoir me dérangent profondément. Ces hommes sont prêts à tout pour une poignée de billets, sans aucune morale ni scrupule.

Leur conversation résonne dans l'air, vibrant d'une énergie mêlée de sarcasme et de mépris. Mon cœur bat plus fort alors que je m'approche doucement, comme un prédateur qui s'apprête à saisir sa proie.

Mais lorsque j'entends mon nom prononcé avec dédain, une vague de confusion et de colère m'envahit, me forçant à me cacher derrière un mur pour éviter d'être vu.

Les paroles acerbes des hommes résonnent dans ma tête, comme des flèches empoisonnées qui transpercent mon cœur. Leurs rires moqueurs résonnent comme une bande de chacals se repaissant de ma détresse.

— Il est gay, tu dis ? Comme s'il se prenait des bites dans le cul ?!

Leurs mots sont comme des coups de poignard, chaque syllabe me transperçant un peu plus profondément. La rage monte en moi, brûlante et insatiable, mais je m'efforce de la contenir, sachant que la violence ne résoudra rien.

— Le patron va lui arracher les couilles quand il saura ça.

Mon esprit tourbillonne dans un mélange de confusion et de colère. Pourquoi mon orientation sexuelle est-elle remise en question ? Pourquoi mon nom est-il traîné dans la boue de cette façon ? Je suis incapable de comprendre, de rationaliser cette attaque sournoise contre ma personne.

— C'est pour ça que sa meuf le trompe avec Rodriguez.

Les mots me frappent comme un coup de massue, me laissant étourdi et vulnérable. Comment peuvent-ils inventer de telles histoires, propager de telles calomnies ? La honte et l'indignation se mêlent en un tourbillon de pensées tumultueuses, me laissant désorienté et désemparé.